Anne Frémaux

Professeur agrégée de philosophie, Anne Frémaux prépare une thèse de doctorat en écologie politique sur la décroissance. Elle est l'auteur du livre La nécessité d'une écologie radicale (éd. Sang de la terre).

L’alimentation carnée et ses conséquences écologiques

24 février 2015 | Anne Fremaux

ANALYSE : La question du traitement industriel des animaux d’élevage résume les trois principaux objectifs de l’écologie décroissante que nous promouvons, à savoir : La remise en question du modèle consumériste ; la nécessité d’une ré-appropriation, par le sujet, de son pouvoir d’opposition face à des choix de société pseudo-rationnels, technocratiques et anti-démocratiques, faits pour lui (au double sens de « à sa place » et prétendument « dans son intérêt »), par le triumvirat économie-technologie-politique.

Je suis la crise de l’école républicaine

2 février 2015 | Anne Fremaux

TRIBUNE : Parler de la perte d’autorité des enseignants, c’est parler de la perte de l’autorité du savoir lui-même qui, dans un système républicain, constitue le fondement de l’ascenseur social. Dès lors que l’école est devenue un « lieu de vie » perdant son privilège de « lieu de transmission de savoir » qui lui était traditionnellement dévolu, on voit mal comment elle pourrait encore résister aux attaques du dehors.

Carnisme : pour une société enfin humaniste et écologique

22 décembre 2014 | Anne Fremaux

ANALYSE : A l’approche des célébrations de fin d’année qui sont normalement une période de réjouissances, de partage et de compassion, force est de constater que des milliards d’êtres seront exclus de la fête et même plus, qu’ils seront le prix (moral) fort à payer pour nos parties de plaisir culinaires et le sacrifice exigé pour notre convivialité artificiellement retrouvée.

Un bonheur sans croissance est-il possible ?

16 octobre 2014 | Anne Fremaux

« On ne tombe pas amoureux d’un taux de croissance », lisait-on sur les murs de Paris en mai 68, signifiant par là l’absence de communauté de sens et de corrélation nécessaire entre l’augmentation, quantitative, de la richesse nationale et la recherche, qualitative, de bonheur personnel.

Pour une philosophie de la décroissance

30 septembre 2013 | Anne Fremaux

Au moment où le GIEC revoit ses prévisions à la hausse concernant l’augmentation des températures, penser la décroissance devient nécessaire.