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Le travail est-il pour l’homme une malédiction ?

7/07/2016 | par Eric Delassus | dans Art & Société | 7 commentaires

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En cette période où s’affrontent les différentes forces sociales et politiques de notre pays au sujet de la loi travail, il m’a semblé important, pour participer au débat sans pour autant entrer directement dans la polémique, de proposer une réflexion sur le sens même du travail humain.

Si vous demandez à un homme pourquoi il travaille, il vous répondra la plupart du temps que c’est pour gagner sa vie, pour obtenir les moyens qui lui permettent de pleinement profiter de son existence. Comme si le travail était le prix à payer pour vivre et pour survivre, un prix parfois lourd et dont on se passerait bien. Le travail est, en effet, le plus souvent perçu comme une peine, une souffrance à laquelle on ne peut échapper. C’est en ce sens qu’il peut être interprété comme une malédiction, comme la destinée malheureuse de l’homme. Cependant, le même, qui vous dit qu’il travaille pour gagner sa vie, peut très bien vous confier quelques minutes plus tard qu’il aime son travail et qu’il en tire de grandes satisfactions tant sur le plan personnel que social, qu’il se sent utile dans son travail et qu’il y trouve également une source d’épanouissement. On peut donc constater une certaine ambivalence du travail dans la mesure où il peut être perçu comme une forme de servitude et d’aliénation et en même temps comme une source d’épanouissement de soi et par conséquent de liberté. Si, donc, le travail peut être perçu comme une malédiction, il semblerait que cette malédiction relève d’une impérieuse nécessité dans la mesure où c’est elle qui permet l’accomplissement de l’humanité de l’homme. Sans la nécessité de se mettre au travail l’homme serait probablement resté cet « animal stupide et borné » évoqué par Rousseau ou n’aurait certainement pas dépassé la condition du paisible « berger d’Arcadie » auquel fait référence Kant. En conséquence, ce qui est initialement perçu comme une malédiction pourrait s’avérer être une bénédiction, reste à trouver la solution pour éviter que le travail soit détourné de sa dimension libératrice et se transforme en une source d’aliénation et de servitude.

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Le travail comme malédiction

Le travail désigne tout d’abord l’activité par laquelle l’homme transforme la nature pour initialement subvenir à ses besoins, mais comme le souligne Marx cette forme du travail reste encore rudimentaire et ne correspond pas à son accomplissement complet. Le travail ne devient spécifiquement humain que lorsqu’il dépasse la seule nécessité biologique pour devenir l’activité par laquelle l’homme produit un monde dans lequel il se reconnaît, un monde pleinement humain. En effet, si l’on regarde autour de soi, on ne voit que des produits du travail humain et c’est finalement cela qui fait que l’on se sent chez soi dans ce monde. L’homme apparaît comme cet être qui, bien qu’issu de la nature, ne se satisfait pas de la nature sous sa forme première, mais qui a besoin de la modifier, de lui imprimer sa marque pour pouvoir habiter cette nature. Cependant si le travail est pour l’homme une nécessité tant physique que morale, il n’empêche qu’il est vécu comme une nécessité malheureuse, comme une malédiction.

Le terme de malédiction, dont le contraire est la bénédiction, renvoie tout d’abord à un acte, l’acte par lequel, par la parole, un être en voue un autre au malheur et à la souffrance. La malédiction, c’est en effet l’acte de maudire, or maudire, c’est d’abord dire, c’est-à-dire prononcer une parole, mais une parole dont le sens consiste à produire un effet néfaste sur celui qui fait l’objet du discours. Lorsqu’un individu en maudit un autre, il procède comme si sa parole était l’acte par lequel l’autre aller se trouver ensuite nécessairement destiné au malheur. La malédiction est, dans une certaine mesure, un énoncé qui se veut performatif, c’est-à-dire nécessairement suivi d’un effet sur les choses. Et n’est-ce pas finalement ainsi que le travail est perçu dans la tradition des religions monothéistes ? En effet, une fois le péché originel accompli, la parole de Dieu voue l’homme au malheur et à la souffrance par le travail. « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » dit-il à l’homme et « tu enfanteras dans la douleur » dit-il à la femme, or dans l’un et l’autre cas, c’est le terme de travail qui est employé. L’homme gagne son pain et celui des siens par le travail et de la femme qui accouche, ne dit-on pas qu’elle est en travail. Autrement dit, comme le laisse entendre son étymologie — travail vient du latin tripalium qui désigne un instrument de torture — le travail est toujours perçu comme une contrainte et une souffrance.

La sonnerie matinale du réveil est pour nous ce qui symbolise peut-être le mieux l’aspect contraignant du travail. Alors que le corps ne demande qu’à rester inactif et qu’il n’aspire qu’au repos, une nécessité, souvent vécue comme extérieure, fait violence à sa nature et lui impose de renoncer à ce qu’il perçoit comme un besoin impérieux. Une fois debout, il nous faut ensuite nous mettre au travail, c’est-à-dire affronter un monde qui nous résiste, une matière qu’il faut transformer, la terre qu’il faut domestiquer ou les autres hommes avec qui il faut composer et à qui il faut obéir ou qu’il faut commander. Bref, travailler, c’est apparemment se confronter sans cesse à un monde hostile auquel il faut s’opposer afin d’en tirer les éléments nécessaires à la vie, non seulement à la vie animale — si l’on ne travaillait que pour se procurer les moyens de notre subsistance, on ne ferait pas tant d’effort—, mais aussi à la vie humaine. Cependant, si le travail nous permet de conquérir notre humanité, il peut également être à l’origine de conditions de vie inhumaines, tel est par exemple la condition de l’esclave, du serf ou de l’ouvrier qui tel Charlot dans Les temps modernes exécute une tâche mécanique et répétitive. Ainsi, sommes-nous à nouveau confrontés à cette ambivalence du travail qui tout en faisant l’homme le défait, comme si l’homme était maudit et condamné à se nier pour devenir pleinement lui-même. Comme si son destin tragique était de ne pouvoir s’accomplir autrement que dans la souffrance, de ne pouvoir conquérir sa liberté que dans la contrainte. Car si le travail est souffrance et contrainte, il est aussi ce par quoi l’homme conquiert sa liberté.

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Travail et liberté

Cette ambivalence du travail se traduit de manière significative par les différentes manières dont il a été perçu dans l’histoire. Si aujourd’hui, nous considérons le travail, malgré son caractère contraignant, comme un élément constitutif de notre dignité — il suffit de constater la manière dont de nombreux chômeurs vivent leur condition même lorsqu’ils continuent à pouvoir vivre dans des conditions matérielles décentes pour en être convaincu —, il n’en a pas toujours été ainsi. Dans la société antique, comme dans la plupart des sociétés aristocratiques, l’homme libre, c’est l’homme qui ne travaille pas et qui dispose d’une main d’œuvre constituée d’esclave pour accomplir à sa place les tâches nécessaires à la vie. Le travail a donc longtemps été jugé comme une activité méprisable parce qu’il était perçu comme la soumission à la nécessité des choses avant d’être perçu comme une activité productrice et créatrice. Et il ne faut pas ici inverser les causes et les effets, comme le souligne Hannah Arendt dans La condition de l’homme moderne, ce n’est pas parce que le travail était réservé aux esclaves qu’il était méprisé, mais au contraire parce qu’il était jugé comme une activité méprisable qu’il était destiné aux esclaves, à ceux qu’Aristote qualifie dans Éthique à Nicomaque, d’outils animés. Bref, le travail était réservé à ceux dont le statut était jugé comme inférieur et qui étaient considérés pour cela comme destinés à souffrir pour les autres. Ainsi n’y avait-il, en quelque sorte, de travail que pour les maudits, les damnés de la terre. Ce qui ne signifie pas d’ailleurs que les hommes libres se livraient à la plus totale oisiveté, bien au contraire, mais les activités auxquelles ils se livraient relevaient du loisir — la scholé des Grecs ou l’otium des Romains — qui n’avait rien à voir avec le divertissement, mais qui concernait des activités qui étaient considérées comme étant à elle-même leur propre fin, telle la science ou la philosophie ainsi que la politique. Il est d’ailleurs significatif que toutes ces activités soient aujourd’hui intégrées dans le monde du travail. Cela montre que notre perception moderne du travail est radicalement différente de celle des anciens et que le travail est désormais perçu par nous, malgré son caractère pénible et contraignant, comme la condition de notre dignité et de notre liberté. La question se pose donc de savoir ce qui a rendu possible un tel renversement.

Si un tel renversement a pu s’accomplir, c’est que, comme la montré Hegel dans La dialectique du maître et de l’esclave, la liberté du maître n’est finalement qu’une fragile illusion et qu’au bout d’un certain temps l’esclave devient le maître du maître. En effet, le travail, comme nous l’avons précédemment souligné, ne consiste pas seulement à produire les éléments nécessaires à notre survie. Travailler, c’est aussi produire un monde et produire l’homme lui-même. La satisfaction des besoins premiers détermine l’apparition de nouveaux besoins qui vont nécessiter une transformation de la nature déjà transformée. Ainsi, l’homme qui travaille pour produire sa subsistance va aussi travailler à l’invention et à la production de nouveaux moyens de production, outils tout d’abord puis machines ensuite. La technique est de ce point de vue difficilement dissociable du travail. Ainsi en transformant le monde, l’homme transforme aussi les moyens par lesquels il transforme ce monde et ces nouveaux moyens font eux-mêmes l’objet de nouveaux besoins. Besoins qui sont plus sociaux qu’immédiatement naturels, mais dont la satisfaction devient aussi nécessaire que celle des besoins premiers. En conséquence, la relation maître / esclave s’avère-t-elle être nécessairement vouée à l’échec, dans la mesure où en transformant le monde par son travail, l’esclave extériorise sa conscience, réalise hors de lui ce qui est un produit de son activité interne et contribue à réaliser un monde dans lequel il se reconnaît tandis que le maître devient finalement étranger à ce monde et dépendant de l’esclave.

La conception aristocratique de la liberté comme indépendance par rapport au monde des choses et à la nécessité naturelle n’est au bout du compte qu’une illusion, la liberté authentique n’est pas la négation du monde extérieur, mais consiste, au contraire, dans la capacité d’action de l’homme sur le monde pour le transformer en lui imprimant la marque de l’activité interne de la conscience. En conséquence, l’esclave qui apparaît initialement comme écrasé par la malédiction du travail finit paradoxalement par conquérir sa liberté, tandis que le destin s’abat sur le maître qui se trouve balayé par le vent de l’histoire, comme le fut, par exemple la noblesse avec la naissance du capitalisme bourgeois. Ce sont finalement ceux qui ont transformé le monde et qui se sont enrichis par leur travail qui dirigent effectivement la société alors que l’aristocratie perd totalement sa raison d’être dans cette société. Mais alors, si le travail est à ce point libérateur, comment peut-il toujours être perçu par certains travailleurs, comme une malédiction ? Comment se fait-il que le travail, même réhabilité, même valorisé, comme il l’est dans la société moderne, soit encore perçu par une grande partie de la population comme une peine et une contrainte ? Comment une activité finalement libératrice comme le travail peut-elle produire des effets qui entrent en contradiction avec la liberté elle-même pour devenir une activité pouvant être perçu au mieux comme ennuyeuse et au pire comme abrutissante et inhumaine ? Il faut pour répondre à cette question réfléchir au rapport socioéconomique que le travail produit s’interroger sur les conditions qui devraient être remplies pour que l’organisation du travail favorise sa dimension libératrice tout en réduisant l’aliénation qui en découle.

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Travail et organisation du travail

Si le travail est par définition l’une des activités essentielles de l’homme et que par elle, il se sépare de l’animalité en se détachant de la satisfaction immédiate des besoins premiers pour produire non seulement ce qui est utile à sa vie (ce qui correspond selon Marx à une forme du travail qui ne s’est pas encore totalement dépouillé de sa dimension naturelle), mais surtout qui consiste dans la réalisation d’un projet. Le travail n’est pas, à la différence de l’activité animale qui satisfait un besoin vital, une activité instinctive, mais une activité réfléchie. Comme le précise Marx dans le même texte extrait du Capital, le plus mauvais des architectes surpasse toujours la plus habile des abeilles par le simple fait que ce qu’il construit, il le conçoit auparavant tandis que l’abeille ne fait qu’obéir aveuglément à son instinct. C’est d’ailleurs cette dimension d’extériorisation qui est à l’origine de la joie que peut procurer, sous certaines conditions, le travail. Joie qui accompagne à la fois l’accomplissement d’une tâche et la contemplation de son aboutissement. En contemplant le fruit de son travail, l’homme se contemple en un certain sens lui-même, puisqu’il perçoit à l’extérieur de lui-même ce qui d’abord a été conçu intérieurement, il y a donc ici une dimension d’extériorisation, d’expression et d’objectivation dans le travail. Ce qui n’est d’abord qu’une activité subjective, la conception de l’objet, se trouve objectivé, jeté devant soi, par sa réalisation dans la matière.

Cependant, ce caractère du travail n’apparaît pas toujours et l’organisation du travail peut ôter au travail cette dimension pour le réduire à une tâche mécanique dans laquelle le travailleur n’a quasiment plus besoin de faire appel à sa pensée pour accomplir la tâche qui est la sienne. C’est ce qu’a par exemple produit le taylorisme illustré magistralement par Charlie Chaplin dans Les temps modernes, lorsque l’on voit Charlot happé par la machine et devenir comme l’un de ses rouages. Le travail à la chaine donne lieu à ce que le sociologue Georges Friedman a appelé un « travail en miettes », c’est-à-dire tellement parcellisé, tellement divisé qu’il n’est plus le travail de personne et que le travailleur ne se reconnaît plus dans ce qu’il fait. Le travail devient alors un travail aliéné, un travail qui produit un objet vis-à-vis duquel le travailleur se sent étranger et qui ne lui appartient plus. Le travail n’a plus alors d’autre fonction que de permettre au travailleur de gagner sa vie, ce qui fait que pour reprendre un slogan qui a fait florès lors du mouvement de contestation de mai 1968, il « perd sa vie à la gagner ». De ce point de vue, le slogan « travailler plus pour gagner plus », dont la finalité était soi-disant de revaloriser le travail, n’a fait qu’amplifier cette dynamique négative en valorisant plus l’argent que le travail et en reléguant le travail au rang d’une activité qui n’a pas de valeur en elle-même, mais qui ne vaut que pour ce qu’elle procure indirectement. En conséquence, le travail perd sa dimension libératrice et au lieu d’humaniser l’homme, il l’abrutit. Il semble donc nécessaire de repenser l’organisation du travail pour lui rendre cette dimension pour qu’il soit aussi l’activité par laquelle l’homme, non seulement produit des biens et des services, mais se produit aussi lui-même en exprimant pleinement sa puissance d’être et d’agir.

Le travail est en effet une activité essentiellement sociale, comme le souligne Platon dans La République, un même homme ne peut en même temps être agriculteur, forgeron, tisserand, cordonnier, maçon, etc. Il faut donc que s’opère dans la société une certaine répartition des tâches afin d’accroître l’efficacité du travail lui-même. Et s’il existe une aliénation en relation avec le travail dans la société antique, elle vient plus du statut du travailleur lui-même, qui s’il est esclave ne s’appartient pas à lui-même, que de la manière dont le travail est effectué. L’aliénation moderne par le travail vient plus du fait que le travailleur est supposé libre de choisir son travail dans le cadre d’un rapport contractuel avec son employeur, alors qu’en réalité, cette liberté est totalement abstraite dans la mesure où le travailleur n’a guère le choix étant donné que les contractants ne sont pas à égalité. Il est donc contraint d’exercer une activité qui n’a d’autre but que de lui donner de quoi subsister ou de quoi consommer pour permettre au système économique de fonctionner tant bien que mal. Cette situation conduit d’ailleurs à faire également et paradoxalement du loisir une source d’aliénation en le réduisant au pur et simple divertissement et en devenant un objet de consommation au lieu d’être une libre activité contribuant également à l’épanouissement humain.

 

Il semble donc nécessaire pour éviter que le travail, dont la nécessité est peut-être en un certain sens une « bénédiction » puisqu’elle crée les conditions d’une certaine humanisation de l’homme, ne soit perçu comme une malédiction, de repenser l’organisation du travail de telle sorte que chacun puisse trouver dans son travail plus que le simple moyen de gagner sa vie, mais aussi y voir la condition même d’un certain épanouissement. Il est certes difficile de parvenir à réappropriation totale du travail par le travailleur en raison de certaines contraintes économiques, mais il semble nécessaire pour redonner un sens au travail en tant que tel d’accorder plus d’autonomie au travailleur afin qu’il se sente exister par son travail et qu’il ne le perçoive plus comme la négation de son existence. Une telle démarche devrait d’ailleurs s’accompagner d’une révision complète de notre manière de concevoir le loisir, de penser le temps qui n’est pas consacré au travail, comme un temps réservé aux activités qui trouvent leur fin en elles-mêmes, au lieu de le réduire à un temps réservé à la consommation et à un divertissement souvent stérile.

Pour aller plus loin

  • Marx, Le Capital, Livre I, Chapitre 7.
  • Ancien testament I, Genèse, III 6, Traduction Œcuménique de la Bible, Paris, Le Livre de Poche, p. 7.
  • Aristote, La Politique, Traduction et notes par J. Tricot. Vrin, « Bibliothèque des Textes Philosophiques », Paris, 2005.
  • Hannah Arendt, La condition de l’homme moderne, trad. G. Fradier, Paris, Calmann-Lévy, coll. Agora, 1983.
  • Hegel, La phénoménologie de l’esprit (1806-1807), t.1, trad. J. Hyppolite, Paris, Aubier Montaigne.
  • Georges Friedman, Le Travail en miettes, Paris, Gallimard, 1956.
  • Éric Delassus, Sens et travail, https://www.academia.edu/4319628/Sens_et_travail
  • Éric Delassus, « Éthique et relation entre les hommes dans le monde du travail », in Éthique en stock. « L’éthique au travail et dans les organisations », Barnier Frédérique, Labit Anne et al, Orléans, Presses Universitaires d’Orléans, 2008.
  • André Comte-Sponville, Le capitalisme est-il moral ? (2004), Paris, Livre de poche, 2006.
  • Daniel Cohen, Homo œconomicus, prophète égaré des temps nouveaux, Paris, Albin Michel, 2012.

 

Eric Delassus

Docteur en philosophie, Eric Delassus est professeur agrégé de philosophie au lycée Marguerite de Navarre à Bourges. Il est entre autres l'auteur de De l’Éthique de Spinoza à l’éthique médicale (Presses Universitaires de Rennes, 2009) et anime le site internet de philosophie http://cogitations.free.fr. Suivre sur Twitter : @EDelass

 

 

Commentaires

Bonjour,

J’appréhende et accepte, que la notion travail soit appelée et vue, dans un futur proche, à une nouvelle utopie.Le vocable, de lui-même, aura perdu de sa rétention sémantique.

Le Travail, pourrait être remplacé par « activité de l’existence solidaire ». La prospective, d’un « revenu universel », circule déjà dans les réseaux du numérique et autres sciences communicantes, et par essence, est irréductiblement inscrite dans la réalisation de l’être.

Natures holistiques, propriétés émergentes, bio-mimétismes. Des machines,des algorithmes, des structures logiques, sont issus de la nature même, de l’entité humaine, de la biomasse; du vivant. Jusque là, on ne sortirait pas de l’humain historique !

Les nouvelles technologies, (neurosciences,etc) par le fait, de clonages de notre duale condition, pourraient se déployer vers une résurgence humaniste.

Pour simplifier : les allers retours de la science doivent plutôt s’orienter depuis l’homme, en interaction avec la conceptualisation de la machine.

Eviter- si possible- les inférences (intrications neurodégénératives) de la machine connectée, vers des modification de la structure de notre cerveau base !

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[…] (النص الأصلي لـ: إريك دولاسوس) […]

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