Florence Braunstein

Docteur ès Lettres, Florence Braunstein est professeur en classes préparatoires aux grandes écoles. Directrice de la collection "Le corps en question" à l'Harmattan, elle est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, d'essais et de romans aux PUF, chez A.Colin, chez Vuibert, chez First ou chez Mercure de France.

Quelle place reste-t-il pour l’histoire de France ?

8 décembre 2018 | Florence Braunstein

TRIBUNE :  L’histoire de France était une digue, aujourd’hui submergée. Sans elle pourtant, le pouvoir ne peut se définir car elle lui fournit les fondements de son projet, depuis la succession des rois élus par Dieu jusqu’à la République fraternelle. Aujourd’hui, le désenchantement à l’égard du politique dérive vers une absence de projet commun. 

Vive la culture générale !

6 avril 2014 | Florence Braunstein

De la culture générale nous sommes passés à la culture généralisée. Or, c’est une véritable passerelle entre les choses qu’il faut établir pour savoir ce qui les relie entre elles, à la différence du spécialiste qui ne peut le faire que sur un objet restreint dans un domaine bien précis.

Il était une fois les Arts martiaux

27 mars 2013 | Florence Braunstein

Depuis leur introduction en Occident, les pratiques de combat asiatiques, popularisées, puis médiatisées sous l’appellation générale d’Arts Martiaux ne cessent de susciter interrogations et étonnements quant aux raisons et aux succès de leur implantation et de leur diffusion. Les termes de « Martial arts » trouvent leur équivalence en français dans ceux d’Arts Martiaux, et dans celui de Bujutsu, « technique de combat », en japonais. Ce néologisme, formé par J. Kano, en 1904, avait pour finalité de souligner les liens entre « l’univers des pratiques guerrières et le monde des Arts ».

Le corps en questions

27 janvier 2013 | Florence Braunstein

Si Alain fait du corps « le tombeau des dieux », l’interrogation de Philaminte à Chrysalle « Le corps, cette guenille est-elle d’importance ? » montre combien notre compréhension de celui-ci a souvent oscillé entre exaltation, louange, admiration pour un instrument de beauté, d’esthétique, de performances, de relation sociales et le rejet violent, le dégoût , l’amertume pour ce tombeau qui nous emprisonne , nous contraint, nous limite.