L’autorité à l’École : relire Hannah Arendt
Qu’on s’imagine un professeur de philosophie postulant pour un poste de formateur en IUFM ( Institut universitaire de formation des maîtres). Après avoir constitué un dossier et passé une première sélection, le voici convoqué et invité à présenter, face à une commission, sa conception de l’enseignement. Au lieu d’un cours de philosophie, il présente un cours de voile centré sur la manœuvre de la réduction de voilure sur un voilier habitable. La commission est enchantée. Il est donc recruté. Comment une telle chose est-elle possible [1] ? Quelle idée de l’École et quelle conception de l’action pédagogique peuvent expliquer qu’on puisse trouver pertinent qu’un professeur de philosophie soit évalué à travers une séquence d’enseignement consacrée à la voile ? La réponse est consternante. Quelle que soit la discipline que l’on enseigne, la forme de l’acte pédagogique serait la même et importerait davantage que son contenu, raison pour laquelle on n’hésite pas aujourd’hui, ce n’est pas une plaisanterie, à apprendre à des professeurs stagiaires de lettres ou de mathématiques comment enseigner à des élèves à faire de la pâte à crêpes !
L’on dira que cette « pédagogie nouvelle » tire sa légitimité du besoin d’adapter les pratiques scolaires à l’objectif de la démocratisation du système éducatif. Alors que jusque-là on considérait que le bon historien fait le bon professeur d’histoire, on se mit à penser que sa compétence est suspendue à des techniques lui permettant de s’adapter aux élèves qui, par leurs difficultés grandissantes, lancent un défi à la société tout entière. Là où le bât blesse, c’est qu’en mettant le savoir sur la touche et en transformant ceux qui maîtrisent leur discipline et qu’on appelle les « maîtres » en simples animateurs, cette pédagogie nouvelle a sapé les fondements même de l’enseignement, ce que la philosophe Hannah Arendt a très bien expliqué il y a cinquante ans déjà… Que les politiques françaises de l’éducation aient, depuis tout ce temps, ignoré ces analyses est pour le moins déconcertant. Que montre, de fait, Hannah Arendt dans La crise de la culture et plus particulièrement dans le chapitre consacré à la crise de l’éducation? D’abord, qu’en croyant libérer l’enfant de l’autorité des adultes en affirmant que ces derniers ne doivent pas le gouverner mais lui laisser la liberté de se gouverner lui-même, le monde moderne l’a en définitive aliéné à « une autorité plus bien effrayante et vraiment tyrannique : la tyrannie de la majorité ». Ensuite, que sous l’influence de la psychologie moderne, la pédagogie est devenue « une science de l’enseignement en général, au point de s’affranchir complètement de la matière à enseigner ». Est maintenant professeur, poursuit-elle, celui qui est capable… « d’enseigner n’importe quoi ». Or, comment un professeur dont on rogne la formation disciplinaire au prétexte qu’elle importerait peu, pourrait-il jouir de quelque autorité que ce soit si, n’ayant plus besoin de connaître sa propre discipline, il en sait à peine plus que ses élèves ? Et à quoi est-on en vérité parvenu en vidant l’acte pédagogique de son contenu disciplinaire sinon à tarir la source la plus légitime de l’autorité sans laquelle nulle confiance sans laquelle nulle transmission n’est possible ?
On pourra donc à l’envi recruter des enseignants et proclamer que les élèves ne veulent plus de cours magistral, l’on ne parviendra pas à sauver l’École qui n’est pas malade de l’autoritarisme des professeurs mais d’avoir sacrifié le principe de l’autorité fondée sur le savoir du maître. Car enfin, comment l’élève pourrait-il croire à la parole de l’enseignant si celui-ci, désormais persuadé qu’il n’est investi d’aucune autorité, n’y croit plus lui-même ? Et comment un professeur pourra-t-il véritablement exister si, n’étant pas autoritaire, il ne peut s’appuyer sur l’autorité que lui confère sa compétence ?
À l’heure où notre Ministre de l’éducation semble convaincue qu’il suffit de supprimer la notation, de dénigrer les humanités et de supprimer le redoublement pour mener une politique éducative fidèle à l’histoire de la République, comme s’il suffisait de casser le thermomètre pour faire baisser la fièvre, n’est-il pas grand temps de rompre avec l’idée absurde qu’il faudrait vider les classes de leurs « maîtres » pour respecter les droits de l’élève ? Ce serait rendre au magister ce qui lui appartient et qu’il convient de distinguer du dominus. Ce dernier domine l’esclave. Celui-là maîtrise le savoir qui fonde sa légitimité et qui lui confère une autorité nécessaire en faisant de lui un tuteur éclairé, autrement dit véritablement adulte. Car la vérité est, ici, aussi facile à énoncer que délicate, aujourd’hui, à soutenir. En effet, l’autorité dont doivent se prévaloir les enseignants, contrairement à ce que prétendent, à la suite de Pierre Bourdieu, les contempteurs de l’école républicaine, ne dissimule aucune politique de domination et de répression des consciences. C’est l’autorité de ceux qui se sentent investis d’un devoir. Celui de l’exemplarité et de la responsabilité. Celui de la justice dans la sévérité et de la bienveillance dans la rigueur même de l’évaluation. L’on se désespère souvent, à tort ou à raison, de la baisse du niveau des élèves. Soyons, en tout cas, certains qu’à force d’abdiquer l’autorité des professeurs, c’est l’effondrement de l’École elle-même que nous avons provoqué.
n
[1] Cette expérience a été vécue en 2001 par l’auteur de ces lignes. In extremis, celui-ci a finalement décliné l’offre qui lui était faite.
Agrégé de philosophie, Claude Obadia enseigne à l'Université de Cergy-Pontoise, à l'Institut Supérieur de Commerce de Paris et dans le Second degré. Il a publié en 2011 Les Lumières en berne ? (L’Harmattan) et en 2014 Kant prophète ? Éléments pour une europhilosophie (éditions Paradigme – Ovadia). Il consacre ses recherches actuelles aux sources religieuses et métaphysiques du socialisme. Son blog : www.claudeobadia.fr.
Commentaires
Moi qui ait tiré des bords si longtemps , j’ai peut-être raté ma vocation . Quoique , malgré mes origines bretonnes , je soie incapable de confectionner des crêpes . Blague à part , merci , Claude Obadia , de nous rappeler la mission et les contraintes du beau métier de professeur : transmission du savoir , exemplarité , responsabilité et donc autorité . C’est sûr , vous prenez le risque de déplaire aux Précieuses ridicules qui pendant si longtemps ont fait la loi dans les IUFM et dans les hautes sphères de l’Education Nationale . Mais leur heure passera , alors que Molière est éternel .
par Philippe Le Corroller - le 20 décembre, 2015
Très bel article!
J’invite les lecteurs à poursuivre votre réflexion salutaire en renvoyant à l’ouvrage de Saint-Augustin (éditions Klincksieck) : Le Maître. Il interroge le sens profond de ce que signifie l’acte d’enseigner dans la tradition humaniste, à l’opposé des fariboles délirantes et mortifères que veulent imposer les « nouveaux pédagogues » du Ministère.
Voici une présentation de la thèse principale que soutient Saint-Augustin:
« Enseigner, c’est d’abord éveiller chez le disciple un processus de conversion interne lui permettant de s’orienter vers les vérités qui l’habitent et fournissent à la fois le contenu, le but et le critère de la connaissance. La parole de l’enseignant reste nécessaire, mais elle n’est cependant qu’un signal orientant le regard et la pensée de l’élève vers le savoir. L’ultime maître reste le « Maître intérieur » et l’évidence le critère ultime de la connaissance.
Comment être disciples les uns des autres si nous ne sommes pas d’abord condisciples d’une même vérité ? Que la formulation de cette question soit religieuse ou non, ce problème, clairement posé par saint Augustin, reste plus que jamais le nôtre. Quant à sa réponse, faite de respect de l’enfant et de rigueur des connaissances, elle mérite, plus que jamais peut-être, qu’on s’en inspire. »
http://www.klincksieck.com/livre/?GCOI=22520100874130
Merci encore, cher collègue, pour votre excellent article.
DGL
par Guillon-Legeay Daniel - le 20 décembre, 2015
Cette tribune confond deux choses très différentes: d’une part, il y a les consignes données par les autorités administratives de la ministre jusqu’au inspecteurs, qui en effet sont très souvent contre-productives et un peu trop souvent populistes; d’autre part, on trouve une foule d’études en sciences de l’éducation, appuyées sur les recherches en psychologie cognitive, qui expliquent comment on apprend, et qui permettent donc souvent de mieux enseigner. Pas besoin pour cela de faire référence à « l’affreux » Bourdieu, qui ne sert pas ici d’autre chose que d’épouvantail.
L’auteur devrait tester lui-même les recommandations sérieuses d’études appuyées de faits, et il verrait les résultats étonnants qu’on peut obtenir. Cela n’a rien à voir avec appliquer les consignes du ministère ou des ESPE (c’est comme ça qu’on appelle un IUFM maintenant, au passage) car ces mêmes études sont plus qu’ignorées des « experts » qui conseillent les recteurs et les ministres.
Néanmoins, il est prouvé, étude après étude, que notre mode d’enseignement traditionnel est moins efficace que des formes alternatives. Donc oui, les professeurs peuvent être formés à mieux transmettre les contenus, de véritables savoirs. Cela passe pas moins de magistralité mais certainement pas par moins de maîtrise de son savoir du côté de l’enseignant. Cela ne fait pas des professeurs des « animateurs », car ce terme est bien trop connoté pour être sérieusement utilisé dans une argumentation rationnelle. Pour moi, l’utilisation même du mot retranscrit une rancoeur à l’encontre de méthodes dont l’auteur ignore tout, préférant céder à ses préjugés sans en faire l’expérience. Quant à dire qu’il n’y a derrière cela qu’une certaine paresse intellectuelle… il n’y a qu’un pas.
par Marc Goetzmann - le 20 décembre, 2015
Merci pour cet excellent article qui expose en quelques mots bien sentis les travers d’une école qu’on a transformée en « système éducatif » pour qu’elle ne soit plus qu’un service public au lieu d’être une institution et un pilier de la République. On instruit plus, on éduque et au lieu de procéder à une réelle démocratisation des savoirs, on met en place une massification fondée sur le développement de compétences souvent vides de contenu.
par ÉRIC DELASSUS - le 20 décembre, 2015
« Animateur » contient l’étymon « anima » qui veut dire « âme »…
Ceci est important dans la querelle entre les Anciens et les Modernes qui se déchaînent en ce moment chez nous.
Cela fait très longtemps que les humanités sont dénigrées en France. Cela n’a pas attendu le dernier ministre de l’Education. Les humanités sont dénigrées, tout comme la langue et la littérature.. françaises. Au profit d’autres langues (suivez mon regard.).
Des parents d’élèves peuvent le… prouver sans des tests, sans la psychologie cognitive. (Pourquoi avons-nous tant besoin de preuves, d’ailleurs ? Serons-nous jamais rassasiés de preuves ? C’est à désespérer, notre besoin insatiable de preuves. Même un peu.. pathologique, si je puis dire.)
Mais…. serait-ce au moment où « on » est le plus convaincu de tenir le bon bout de la raison, qu' »on » est… le plus fou ? (Se souvenir qu’on n’a jamais brulé autant d’infidèles irrationnels qu’au 17ème siècle, pas pendant les guerres de religion, et que ce n’était pas le fait de la grande Eglise, non plus. A un moment où la raison était.. sacrée…)
Saurons-nous jamais pourquoi nous faisons des choses que nous faisons.. contre toute logique, contre tout intérêt, contre toute raison ? (Je préférerais ne pas m’en remettre à la psychologie cognitive pour « m’expliquer » tout cela. Pas par obscurantisme, s’il vous plait, mais par le désir de vivre dans un autre monde que celui que ce jargon construit pour m’emprisonner.)
En ce moment, j’ai l’impression que notre soif puérile de liberté absolue est illimitée. Cela ne fait pas bon ménage avec l’autorité et la transmission, malheureusement. Devenons-nous.. ingouvernables ?
par Debra - le 21 décembre, 2015
Merci pour ce compte-rendu de l’ineptie ambiante et dominante dans l’Education Nationale. Par contre, à lire les commentaires type M. Marc Goeztmann, on est désespéré de voir que toute une partie de notre société puisse penser de la sorte…. Je ne sais pas quelle école l’a formé, et quel parents l’ont elévé mais il doit faire partie de toutes ces gens qui ont oeuvré à la décomposition totale de notre système de l’enseignement ( IUFM – « la fabrique de crétins ») et de notre société entière…
par MILLER Barbara - le 21 décembre, 2015
« Or, comment un professeur dont on rogne la formation disciplinaire au prétexte qu’elle importerait peu, pourrait-il jouir de quelque autorité que ce soit si, n’ayant plus besoin de connaître sa propre discipline, il en sait à peine plus que ses élèves ? »
Bonjour,
Actuellement en Master MEEF à l’ESPE après 10 ans d’une autre vie professionnelle, je m’étonne de tels propos. Aujourd’hui, pour préparer le CAPES, on ajoute à 3 ans d’études disciplinaires 2 années d’études à la fois disciplinaires et pédagogiques, de pratique accompagné et d’échange avec d’autres jeunes professeurs. Il me semble que la démarche est pertinente, voire une amélioration par rapport à une situation précédente où, une licence et un CAPES en poche, on balançait les professeurs devant des classes sans aucun accompagnement…
Mais je n’ai pas encore le recul de plusieurs années dans l’éducation nationale.
Cordialement.
par Maigath - le 22 décembre, 2015
Bonjour,
Il semblerait que nous occultions,du problème de l’éducation des savoirs, le rôle prépondérant des parents.Un amalgame inconsidéré.Les bases-éducation,la discipline,l’autorité,le respect du non et l’encouragement du oui, etc, sont laissés au laisser-faire.
Il s’agirait de négligence,d’inattention,voire de renoncement et d’impuissance.Un problème sociétal dans lequel les enfants en perte de repaires,ne se retrouvent pas. Peut-être éduquer ou ré-éduquer les parents…à éduquer leurs enfants. De simples conseils à diffuser sur les médias…
Les familles volent en éclat. La cellule familiale explose, se sépare,se décompose,se recompose; abandonne son devoir du aux enfants. Le système éducatif cherche, tourne en rond, et l’enfant n’est plus, le centre des préoccupations, (économiques,de conforts des adultes,idéologies,etc) de son éducation et de son avenir.
On ne saurait trop reprocher aux enseignants, l’incapacité de prendre en charge,de substituer les insuffisances de l’éducation des parents. Leurs rôles seraient prioritairement, l’enseignement des savoirs.
L’orientation des élèves et des étudiant est rendue complexe. La transition technologique est en marche soutenue.Les avancées,les innovations,le web, le numérisme,l’ubérisme,les nouveaux métiers qui se profilent vont plus vite que l’impression des programmes.
C’est une course de vitesse, et nous avons laisser courir le temps et pris beaucoup de retard pour faire un inventaire dépassionné et complet : de a à z.
par philo'ofser - le 22 décembre, 2015
Je pense réellement que c’est mal poser le problème. En préambule, je dirais que cette réforme est un peu bancale car elle ne va pas jusqu’au bout de ce qu’elle est supposée amener. En effet, il n’est pas question – ce serait totalement stupide – ou alors ce sont des procès de mauvaise foi ou une incapacité à comprendre – de supprimer « l’autorité de la discipline » . Bien au contraire, et même davantage.
Sur quels points devrait on porter son attention ?
1. sur la métaphore des vases communicants. Le « transfert » de connaissance (relation maître-élève) doit s’accompagner de l' »acquisition de connaissances » qui n’est pas le simple symétrique du précédent mais la capacité qu’on doit donner à l’élève d’acquérir ce dont il a besoin et cela pas seulement dans une relation avec l’équipe pédagogique (je souligne) mais AUSSI et surtout avec ses camarades dans une relation sociale. Autrement dit on n’apprend pas tout seul on apprend dans un contexte social. La démarche de recherche (quel que soit le niveau de l’élève) est indissociable d’une relation « horizontale » – donc sociale- et pas simplement verticale.
Pour cela il faut du temps, des dispositifs, des effectifs plus réduits etc …
2. les méthodes de travail acquises dans les champs disciplinaires sont autant de méta connaissances , qui appellent au « transfert des connaissances » dans une autre optique que celle évoqué ci dessus : utiliser les compétences et les aptitudes quelles que soient les disciplines.
3. Le temps et la discipline : on ne peut raisonnablement pas empiler les avoirs accumulés par l’homme depuis son origine. Ils se réorganisent au fil des siècles. Le trivium et le quadrivium ont ils encore un sens aujourd’hui ? On en revient simplement à Montaigne, et à apprendre à apprendre. Rendre autonome.
4. L’école, en tant qu’institution n’est plus le seul lieu d’acquisition. Il faut l’admettre et au lieu d’en être frileux s’en servir.
5. La formation des enseignants. Bien évidemment l’épistémologie est absente la plupart du temps. Et je l’entendrais plutôt dans son acception anglo-saxonne que française. La formation pédagogique est indépendante de la discipline, à ne pas confondre avec la didactique.
6. Devant la mutation rapide des métiers, quels outils donnons nous à nos élèves pour êtres naturellement aptes à se former tout au long de la vie ?
7. La structuration du champ disciplinaire et le balisage des étapes d’acquisition n’est pas quelque chose d’immuable.
8. The last but not the least, l’essentiel de la pédagogie ne consiste t-il pas, au delà du champ disciplinaire à donner le goût d’apprendre, de découvrir, d’une avidité de connaissances ?
9.Donner plus de temps aux enseignants pour travailler et réfléchir ensemble, et le chef d’établissement comme animateur d’équipes pédagogiques manquent cruellement.
par Jacques CLOS - le 29 janvier, 2016
Le paradoxe du discours d’Hannah Arendt, comme celui de nombreux profs d’université d’ailleurs, est celui de vouloir enseigner la subversion de manière autoritaire. Car, en effet, ce que veulent ignorer toutes les Polony du monde, c’est qu’Arendt annonce bel et bien la fin de la religion, de l’autorité et de la tradition dans son livre « Between Past and Present » (« La crise de la culture »). Fonder l’éducation sur un tel double bind est impossible. On ne peut pas imposer par le renforcement de l’institution l’idée que plus rien ne nous relie au passé, si ce n’est la mémoire négative de la catastrophe. Les réactionnaires qui citent Arendt manient du plutonium (ou du polonium) à main nue. Si les gens lisaient sérieusement les livres qu’ils citent, le monde serait un tout petit peu meilleur !
par Christophe Calame - le 6 mars, 2016
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par Autorité vs bienveillance | Pearltrees - le 26 octobre, 2016
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par iPhilo » L’art d’éduquer : une impossible «science» de la pédagogie ? - le 27 janvier, 2018
Bon article.
Questions :
-Les sciences de l’éducation ne se sont-elles pas construites sur des savoirs accumulés et organisés et discours ?
-Les professeurs de Sciences de l’Education apprennent-ils à leurs étudiants à faire des crêpes ?
par Vin Dex - le 28 janvier, 2018
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par iPhilo » Hannah Arendt : « Le conservatisme est l’essence même de l’éducation » - le 2 mars, 2018
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