ANALYSE : La beauté est un jugement de goût subjectif, c'est là une évidence. C'est précisément pour dépasser ce poncif que Sylvain Portier propose ici une analyse de ce qui est, non pas beau mais mignon, afin d'en déterminer l'essence et de se demander ce que cette mignonitude peut nous apprendre de nous-mêmes, en l'occurrence de notre propre sensibilité esthétique.
La victoire du diable
ANALYSE : L'opposé du symbolique est le diabolique, ce qui divise (du grec διαβάλλειν/diaballein, de dia- à travers, et -ballein, jeter, c'est-à-dire diviser, disperser, et par extension rendre confus). Le diabolique est, au sens propre, pour les Grecs : le bâton qui semble rompu lorsqu'il est plongé dans l'eau ; au sens figuré, c'est l'apparence trompeuse. Or, mis à part les fake-news (cette appellation étant elle-même confuse), nous sommes victimes/auteurs de confusions à grande échelle, envahissant toutes les sphères de la vie publique et privée. C'est sur ce sujet que Michel Juffé apporte ici des éclairages à la fois philosophiques et sociopolitiques.
Petite philosophie du grand large
BONNES FEUILLES : Nous proposons ici la lecture de quelques extraits de Petite philosophie du grand large, récemment paru aux Éd. Le Pommier, dans lequel Claude Obadia offre un regard nouveau sur cette expérience singulière : larguer les amarres, voir disparaître la côte, n’être plus qu'embruns, sens du vent et gestes assurés. Où vivre en mer revient à se lancer dans une aventure de la pensée, bref, à vivre philosophiquement.
Pourquoi Houellebecq mérite un prochain Nobel
TRIBUNE : Narrer les souffrances et la grande solitude de l’homme moderne est toute l’affaire de l'écrivain qui reprend le mot d’ordre de Balzac : «être le secrétaire» de son époque, être son pur greffier, prendre en note l’hommerie telle qu’elle est. Mais pas sans idéal, analyse la professeur agrégée de philosophie qui salue - ce qui pourra étonner - le féminisme de Houellebecq.
Montaigne, Kant et mon chien
BONNES FEUILLES : Nous proposons ici la lecture de quelques extraits de Montaigne, Kant et mon chien, récemment paru aux Éd. Delachaux et Niestlé, dans lequel Audrey Jougla offre un regard inédit sur notre relation à l’animal et tire de son expérience un véritable petit traité de philosophie canine. En mêlant le vécu à l’analyse philosophique, elle parcourt avec émotion, tendresse et humour toutes les valeurs que sa chienne lui a transmises, au gré des années.
Entre malentendu, hypocrisie et angoisse : déclarer l’amour ?
ANALYSE : L’angoisse de la déclaration d’amour est inhérente à l’acte d’aimer lui-même en tant qu’il porte en lui le tremblement de l’inquiétude. Osons même affirmer que cette angoisse peut être une marque d’authenticité du sentiment amoureux car même le plus libertin a connu ou connaîtra, ne fusse qu’une seule fois, le tremblement de l’inquiétude devant l’acte de se déclarer à son bien-aimé. Bonne Saint Valentin !
Tout à sa solitude, le philosophe peut-il parler de la vie sociale ?
ANALYSE : Y a-t-il un intérêt à philosopher sur la vie sociale ? Le goût pour la solitude dont se prévaut souvent le penseur, ne discrédite-t-il pas ses appréciations, souvent sévères, sur les formes de la vie en société ? Jean-François Crépel entend montrer ici qu'il convient de revisiter la vulgate rousseauiste du philosophe solitaire, à la fois pour rendre justice au penseur de l'état de nature et pour rappeler qu'être philosophe, c'est non seulement être instruit des sciences de la culture, mais aussi savoir réveiller la conscience de notre nature humaine commune, si souvent étouffée par les passions sociales.
ÉTUDE : On connaît souvent de Georges Dumézil les trois fonctions de l'ordre social, magico-religieuse et juridique ; guerrière ; productive. À sa suite, certains auteurs ont pu imaginer une quatrième fonction paradoxale, celle du non-ordre, qu'interroge justement le métaphysicien André Stanguennec dans ce texte. Partant de l'étude réalisée par Dumézil lui-même sur la figure mythologique des Centaures, le professeur émérite de l'université de Nantes réalise une grande fresque philosophique - au sens propre, puisqu'il l'agrémente de ses propres dessins - pour finir par se demander si l'époque contemporaine ne se caractérise pas par trois fonctions de non-ordre que seraient la terrorisme politico-religieux (djihadisme), le totalitarisme guerrier-militaire (nazisme) et le libéralisme producteur-consommateur (néo-libéralisme «sauvage»), chacune répondant par son objet aux trois fonctions d'ordre de Dumézil.
Le bonheur est ailleurs
TRIBUNE : En cette mi-juillet, nous publions notre dernier article avant notre pause estivale. Pour l'occasion, un thème philosophique particulièrement adapté aux grandes vacances, avec la philosophe Évelyne Rogue. On vous dit à la rentrée de septembre !
Le Batman et le Joker : inséparables rivaux et miroirs l’un pour l’autre
ANALYSE : Dans la saga bien connue Batman, tout semble opposer le célèbre héros masqué et l'un de ses plus féroces adversaires, le Joker. Mais Maxime Sacramento aimerait montrer, à la lumière de certaines réflexions menées par René Girard, que de riches rapports dialectiques rapprochent en vérité ces figures du Bien et du Mal.
«Fuck», «Sex», «Tech» and «Gender» : quand l’Amérique sombre
BILLET : Les séries TV américaines décrivent un rapport au sexe fait tant d'ignorance que de frustration, selon Michel Juffé. En réaction à cette uniformisation véhiculée par la Tech, le réflexe est alors de s'enfermer dans la recherche désespérée d'une identité singulière, particulièrement notable sur la question du genre avec par exemple les LGBT devenus aujourd'hui... LGBTQQI2SAA. Loin de dénormaliser le monde, cette lutte pour la singularité le renormalise au contraire dangereusement, note le philosophe.
Un an masqués : des hommes sans visage, un mauvais augure
BONNES FEUILLES : Nous publions un extrait de l'avant-propos de "Faire face. Le visage et la crise sanitaire" (éd. Première Partie, 2021), le nouvel essai de Martin Steffens et Pierre Dulau, postfacé par Giorgio Agamben.
Le «Palais d’argile» très nietzschéen de Feu! Chatterton
MUSIQUE - Le groupe musical créé en 2011 sort un nouvel album dont les très beaux textes résonnent avec ceux du philosophe allemand Friedrich Nietzsche. Au programme notamment, la description chantée de technologies qui constituent un monde froid privé de la chaleur de contacts réels. Cela nous rappellerait-il quelque chose ?
Viol et pédophilie : la leçon philosophique de Marc Crépon
LECTURE - Le directeur du département de philosophie de l'Ecole normale supérieure a consacré à ces tragédies un livre, «Ces temps-ci, La société à l’épreuve des affaires de mœurs». Ce qui est utile aujourd'hui n'est pas de médiatiser les noms propres, mais de faire l'effort de se mettre vraiment à la place de l'autre, les victimes.
COMMENTAIRE : La pandémie est l'objet de vives disputes sur ce qui serait médicalement vrai et ce qui relèverait de fakenews. Le philosophe a exhumé pour l'occasion un texte de Michel Foucault dont il révèle toute l'actualité. Sans verser dans le scepticisme, l'auteur d'«Il faut défendre la société» invite à ne pas considérer la fabrique conflictuelle des savoirs comme une lutte entre le jour et la nuit.
L’homosexualité, «contre-nature» ?
ANALYSE : L'homosexualité donne encore lieu à des débats polémiques. Parmi les affirmations des «anti», revient souvent l'idée que l'homosexualité serait contre-nature. En cette Journée mondiale contre l’homophobie, le rédacteur en chef d'iPhilo propose une réflexion philosophiquement engagée sur ce thème soumis à tous les dogmatismes.
Trois paradoxes philosophiques de la peinture
ANALYSE : Nombre de philosophes, notamment en phénoménologie, se sont intéressés à ce que la peinture pouvait nous apprendre de notre manière de nous représenter le monde. Dans leur sillage, le professeur André Stanguennec, métaphysicien reconnu qui pratique lui-même la peinture, met en lumière trois façons erronées (et pour cela intéressantes) de considérer cet art. Pour lui, le philosophe et le peintre partagent une démarche semblable.
Le plaisir, une évidence sans au-delà ?
UN MOT, UN PARADOXE : Depuis un an, iPhilo publie régulièrement une entrée du très beau Dictionnaire paradoxal de la philosophie. Après les thèmes de la consolation, du désir, de l'attention, de l'oubli et du monstre, voici celui du plaisir : son expérience est immédiate et irrécusable, mais se suffit-il à lui-même ?
«Vice et versa», une élégie philosophique
ANALYSE : Certaines références populaires passent volontairement pour des créations triviales ou amusantes, afin d’être mieux acceptées par les auditeurs. Il n’en demeure pas moins qu’elles peuvent receler une profondeur insoupçonnée, parfois enfouie pendant longtemps. C’est en ce sens que Sylvain Portier aimerait nous faire écouter d’une autre oreille une célèbre chanson des Inconnus intitulée "Vice et versa" : loin d’être une simple parodie, elle véhicule selon lui un message sensé et sérieux, existentialiste au sens fort du terme, reposant sur une dialectique de l’espoir qu’il n’est peut-être pas inutile de méditer en ces temps troublés.
À la découverte de la Bhagavad Gîtâ, ou l’art d’agir
ANALYSE : L’indianiste et sanskritiste Colette Poggi nous raconte une épopée devenue poème philosophique et texte sacré dans la tradition hindoue. L’histoire, qui a inspiré Gandhi ou Nelson Mandela, raconte le dilemme d’Arjuna : doit-il, afin de sauver l’ordre cosmique, combattre ceux qu’il a connus et aimés jadis, oncles, cousins, maîtres de combat ?
Le temps, cette confortable prison
ANALYSE : Passé perdu, présent fugace, futur inconnu... Le temps nous échappe-t-il ? Voici une histoire ou plutôt un voyage dans le (concept du) temps, présenté à la manière des philosophies orientales, c'est-à-dire comme un présent permanent. Derrière cette conception, un mot mystérieux - "Samadhi" - que l'on pourra rapprocher de l'"Épochè" des Anciens.
Sans frontières, l’illusion du bonheur pour tous et de l’unité de tous
TRIBUNE : «Le bonheur est une idée neuve en Europe», écrivait Saint-Just. La phrase est mémorable car elle traduit cet idéal national fédérateur aux relents quelque peu matérialistes, que nous avons adopté depuis la Révolution française. Selon Stéphane Braconnier, qui cite Le Bon, Locke, Malthus, Proudhon, un tel idéal s’avère vain si les contours de l'espace dans lequel il s'inscrit ne sont pas définis.
Handicap et différence : la leçon d’Alexandre Jollien
ANALYSE : Maël Goarzin nous parle de "L’Éloge de la faiblesse", le premier livre du célèbre philosophe suisse qui puise dans la philosophie antique une inspiration continue.
Les hobbits, personnages conceptuels. Essai sur «Le Seigneur des anneaux»
ANALYSE : Le Seigneur des Anneaux est une œuvre de fiction monumentale, qui participe à la fondation du genre de la fantasy, la chose est entendue. Mais Maxime Sacramento nous invite ici à nous demander si, loin d'être réductible à ses qualités esthétiques, elle ne pouvait pas être comprise comme un exercice philosophique, manifestant symboliquement le problème de la justice, tel qu'il est présenté dans le mythe platonicien de l'anneau de Gygès. Et si c'étaient les hobbits qui étaient alors l'archétype moral de la common decency, dont Orwell, contemporain de l'auteur, fait la promotion dans ses propres livres ?
De la ligne gracieuse à la grâce divine : la conception du dessin de Félix Ravaisson
ANALYSE : Félix Ravaisson, l’un des grands philosophes spiritualistes français du XIXe siècle, subit l’influence directe du philosophe allemand Schelling, qu’il connut de près, et devint l’un des maîtres directs de Bergson. Le professeur André Stanguennec se propose ici de nous faire (re)découvrir la pensée de celui qui fut aussi un peintre amateur talentueux et remarqué, ainsi que l’auteur d'articles sur l’enseignement du dessin, empreints, à travers une conception de la «ligne flexueuse» et «gracieuse», d’une métaphysique où la grâce divine donne au monde l’harmonie de ses formes.
Rousseau et le cri rock : la construction d’une voix
ANALYSE : Qui a dit que la philosophie de Rousseau n'était pas rock'n'roll ?! Par une réflexion sur la genèse de la parole, Francis Métivier nous montre ici que c'est bien le cas, grâce à une étude musicalement référencée sur le cri primal et le cri rock.
Le miroir, objet philosophique
ANALYSE : Je me regarde dans le miroir. Pour me coiffer, me raser, me maquiller, voir si je me trouve beau, si j’ai des boutons disgracieux ou si j’ai vieilli. Le miroir réfléchit mon image. Il réfléchit. Et, à son image, Sylvain Portier aimerait nous faire réfléchir en se demandant ce que cet objet peut nous apprendre de philosophique sur notre nature et notre condition humaines.
Par-delà le christianisme, la valeur universelle de la croix
ANALYSE : Dans un très beau texte, le philosophe Thierry Formet regrette qu’au nom d’une laïcité étroite, la croix chrétienne disparaisse de notre univers. Symbole plus large de notre existence humaine, elle situe un repère, matérialise un choix, signifie un refus, traduit une finitude, soutient une mémoire, porte un fardeau, soutient la réconciliation, etc.
La conversion monothéiste de «Pandora». Essai sur le film d’Albert Lewin
CINEMA : Toute interprétation philosophique du film Pandora de Lewin (1951) se heurte au paradoxe d’une fusion entre un mythe grec polythéiste et une légende européenne du 17e siècle réformé et puritain. André Stanguennec, professeur émérite de Philosophie à l'Université de Nantes, propose une hypothèse fictive mais conceptuellement rigoureuse, celle d'une conversion monothéiste de Pandora.
À la campagne, l’esthétique introuvable des zones commerciales
ANALYSE : À l'inverse des petits commerces de centre-ville où l'on flâne, les centres commerciaux périphériques font l'économie de toute dimension esthétique. Pressé, le client passe directement de son véhicule à l'objet de son achat. Le confinement souligne d'ailleurs qu’à supprimer le non-essentiel on en vient à retirer tout plaisir et toute sociabilité. À ce jeu-là, les géants du commerce en ligne ont déjà gagné.
«Je m’habille comme je veux» : injonction séduisante, mais libération fallacieuse
ANALYSE : Audrey Jougla s'interroge sur la journée qu'elle vivait, lundi 14 septembre dernier, en tant qu'enseignante au lycée, mais aussi comme philosophe. A contre-courant de l'appel féministe à la provocation vestimentaire lancé sur les réseaux sociaux, elle estime que le «crop-top si je veux» n'est que le drapeau illusoire du combat égalitaire et le signe de la défaite d'un certain bon sens.
Michael Lonsdale, la vérité à voix basse
HOMMAGE : L'acteur français, au timbre si particulier, est mort à 89 ans. Alexis Feertchak se souvient de l'émotion quand il l'entendit, dans un murmure, réciter Charles Péguy au théâtre Poche-Montparnasse en 2015.
La compromission des hommes masqués : autour de l’oeuvre de Christoff Baron
ANALYSE : Lapsus révélateur peut-être... à l'heure du Covid-19, la distanciation physique devient bel et bien distanciation sociale. Dans une belle variation philosophique et artistique, Martin Steffens défend brillamment l'idée que l'on n'entre jamais en relation sans prendre un risque.
Face à face: que change la pandémie dans notre relation à l’autre?
ANALYSE : Depuis le début de l'an 2020, la crise sanitaire bouleverse en profondeur nos gestes, nos habitudes, nos routines, introduisant de nouvelles contraintes, particulièrement dans notre relation à autrui. Risque-t-on de se trouver comme étranger chez soi, avec les nôtres ?
Le cinéma d’animation, un «pays des merveilles»?
ANALYSE : Comment les techniques propres au cinéma d’animation permettent-elles d'articuler rêve et réalité, enfantillages et gravité, harmonie et horreur, naïveté et dénonciation ? Tel le lapin blanc d'Alice, suivons Jean-Marc Goglin afin de découvrir la complexité d'un genre artistique trop souvent réduit à un monde merveilleux.
Le monstre, celui qui nous demande qui nous sommes
UN MOT, UN PARADOXE : Chaque mois pendant six mois, iPhilo publiera une entrée du très beau Dictionnaire paradoxal de la philosophie. Après les paradoxes de la consolation, de l'oubli, du désir et de l'attention, c'est celui du monstre que nous allons tenter de révéler et de mieux comprendre.
Le narcissisme est-il un fléau si contemporain ?
ANALYSE : Lorsque je me photographie moi-même devant la Joconde, que fais-je ? que suis-je alors pour moi-même ? Est-ce narcissique, au point de penser que j'ajoute une plus-value à la photo du Portrait de Mona Lisa, que tout le monde peut trouver sur Internet ?
Montaigne, la peste et la mort
RECIT : En 1585, alors qu'une peste frappe Bordeaux, Michel Eyquem de Montaigne écrit son admiration pour «la fermeté et la simplicité» des paysans qui se préparaient à mourir. L'auteur des Essais incite l'homme mortel à «suivre la Nature». Mais qu'est-ce à dire ?
Le sport, est-ce de l’art ?
ANALYSE : Le sport est un sain divertissement et un business très rentable dans notre monde moderne. Mais peut-on vraiment comparer un joueur de football à un artiste ? le style d'un coureur automobile à celui d'un grand peintre ? le passing-shot d'un tennis-man à la performance d'un grand musicien ?
Le paradoxe de l’attention
UN MOT, UN PARADOXE : Chaque mois pendant six mois, iPhilo publiera une entrée du très beau Dictionnaire paradoxal de la philosophie. Après les thèmes de la consolation, de l'oubli et du désir, voici une réflexion philosophique sur l'attention.
«Detroit: Become Human» : une expérience existentielle sur PlayStation
TÉMOIGNAGE : Sylvain Portier a profité du confinement pour joindre l'utile à l'agréable en jouant à "Detroit : Become Human", comme "gamer" ordinaire mais aussi en tant que philosophe. C'est cette étrange expérience ludique et existentielle qu'il a voulu partager avec les lecteurs d'iPhilo.
D’un confinement à l’autre: «Homme, où est ta victoire?»
ANALYSE : Dans un bel article de la revue Mezetulle, que nous publions à notre tour, la philosophe Anne Baudart poursuit sa réflexion méditative en comparant et en opposant deux modalités du confinement. L’une, «temps béni de la communication avec l’essentiel», ourdie par un fil tiré du paganisme ancien au christianisme, conjure librement la dispersion […]