ANALYSE : Le propre de l'être humainest d'être pleinement conscient du fait qu'il est voué à la mort et, sur ce point au moins, tous les hommes sont égaux. Mais le sommes-nous lorsqu'il s'agit de le penser et de l'assumer, et quel comportement adopter, si ce n'est le déni, face à ce funeste destin ? C'est sur certaines représentations philosophiques de la mort qu'Alban Alloix nous propose ici de nous pencher brièvement, puisque c'est, au moins en partie et peut-être fondamentalement, la mort qui donne sens à la vie.
Descartes et les aveugles : l’humilité de la recherche
ANALYSE : La pensée de Descartes est fréquemment associée au projet prométhéen de rendre les hommes «comme maîtres et possesseurs de la nature». Nul doute que cette référence au mythe ne soit éclairante, mais autant en retenir tous les aspects : Prométhée ne se comprend pas sans son frère Épiméthée, la mobilisation des arts et des techniques sans la détresse de l’animal humain démuni, en proie à une nature insondable et hostile. De même, l’assurance cartésienne naît de la conscience d’une opacité radicale du monde qu’incarne électivement, pour le jeune Descartes, la situation cognitive des aveugles.
Héraclite : philosophe du feu, du fleuve et du jeu
ANALYSE : Si Socrate est généralement considéré comme le père de la philosophie, d’autres penseurs, présocratiques, sont longtemps restés dans l’ombre C'est notamment le cas d'Héraclite d'Éphèse, dit l'obscur, qui écrivit une centaine de fragments. Et c'est la représentation du monde de celui-ci que le co-rédacteur en chef d’iPhilo, Sylvain Portier, aimerait nous décrire afin de découvrir ou de redécouvrir l'un des plus mystérieux penseurs de l'Antiquité.
Sur les pas de Blaise Pascal
BONNES FEUILLES : Nous publions ici des extraits de l'ouvrage "Sur les pas de Blaise Pascal, Voyageur de l’infini" de Bernard Grasset, dont le but est de présenter non seulement une biographie complète de l’auteur des Pensées, mais aussi en contrepoint l’ensemble de ses œuvres.
Descartes et la question animale : du modèle mécaniste du corps-machine au mouvement des passions
ANALYSE : Il est généralement établi que Descartes réduisait le vivant à une belle machine et refusait aux animaux toute forme de sensation et de spiritualité. Une célèbre anecdote va en ce sens : l’écrivain et scientifique Fontenelle aurait rendu visite à Malebranche, dont la philosophie s'inspire très largement de celle de Desacrtes, et une chienne serait venue caresser celui-ci. Malebranche lui aurait répondu avec un grand coup de pied qui aurait fait crier l’animal de douleur, ce qui aurait attristé Fontenelle. Malebranche lui aurait répondu : "Hey, quoi ! ne savez-vous pas bien que cela ne sent point ?". C'est sur cette question de "l'animal machine" que Thibaut Gress nous propose de revenir ici, afin de corriger certaines erreurs d'interprétation des dires de René Descartes. (2nde partie)
Descartes et la question animale : pourquoi tant d’erreurs ?
ANALYSE : Il est généralement établi que Descartes réduisait le vivant à une belle machine et refusait toute forme de sensation et de spiritualité aux animaux. Une célèbre anecdote va en ce sens : L’écrivain et scientifique Fontenelle aurait rendu visite à Malebranche, dont la philosophie s'insprire très largement de celle de Desacrtes, et une chienne serait venue caresser celui-ci. Malebranche lui aurait répondu avec un grand coup de pied qui aurait fait crier l’animal de douleur, ce qui aurait attristé Fontenelle. Malebranche lui aurait répondu : "Hey, quoi ! ne savez-vous pas bien que cela ne sent point ?". C'est sur cette question de "l'animal machine" que Thibaut Gress nous propose de revenir ici, afin de corriger certaines erreurs d'interprétation des dires de René Descartes. (1ère partie)
Peut-on accepter la mort de bonne foi ?
ANALYSE : Le propre de l'Homme est d'être pleinement conscient qu'il est voué à mourir. Mais jusqu'à quel point est-il possible et souhaitable de l'admettre ? C'est cette question existentielle que Jean-François Crépel a posé à son ami Sylvain Portier pour son Challenge philo (Challenge 110, disponible sur YouTube), et à laquelle il a ici lui-même tenté d'apporter un éclairagle.
ANALYSE : Cet article vise à mettre en perspective les idées de Machiavel et de Sartre afin de repenser politiquement l’idée de liberté au sein des pratiques du sujet. En effet, selon Jean Zaganiaris, la façon dont l’auteur du Prince définit les gouvernants, dont l’objectif est de conquérir et garder le pouvoir, donne un nouvel éclairage aux propos sartriens sur la condamnation à être libre.
Nietzsche et Pascal
LES BONNES FEUILLES : Nietzsche et Pascal : tous deux traitent souvent des mêmes sujets, tous deux ont parfois des intuitions similaires, tous deux sont, en même temps que des philosophes, des écrivains. En même temps, un abîme les sépare le plus souvent quant à la réponse qu’ils apportent aux questions essentielles qui se posent à notre humanité. Plutôt que de lire Pascal à travers Nietzsche, ce qui est la tentation la plus fréquente, Bernard Grasset a essayé de lire Nietzsche à travers Pascal, en s’appuyant toujours, de la manière la plus rigoureuse possible, sur les textes eux-mêmes qui ont constitué la base objective de la réflexion Nous vous en proposons ici d'intéressants extraits.
Schopenhauer : absurdité de vivre et neurasthénie métaphysique
ANALYSE : La plupart des philosophes développent une morale ou une conception du bonheur qui donne un sens à notre existence. Ils nous expliquent pourquoi nous existons – pourquoi au double sens du mot : pour quelle raison et dans quel but. Schopenhauer fait sur ce point figure d’exception, puisqu’il affirme qu’il ne faut pas «attendre de lui des raisons de vivre». Aurons-nous le courage de nous confronter à sa métaphysique et à ce que représente, pour nous, le simple fait de vivre ?
Karl Popper est-il vraiment rationaliste ?
ANALYSE : Quels sont les fondamentaux de son épistémologie ? Quel est notamment son rapport à la croyance ? Qu'entendre par sa notion de connaissance objective ? Le recul qu'il défend vis-à-vis de la croyance, caractéristique de l’attitude scientifique, présuppose pour Popper une base morale, un choix irrationnel mais néanmoins raisonnable qu'il nomme une «foi en la raison», analyse Anne-Bérengère Poirey. Or cette foi, loin de ruiner le rationalisme, apparaît au contraire comme la condition même de sa possibilité.
Fichte phénoménologue : à jamais le premier !
ANALYSE : La phénoménologie renonce à résoudre toutes les grandes questions métaphysiques (Dieu existe-t-il ? Percevons-nous le monde réel ? Qu’est-ce que la liberté et le bonheur ? etc.). Elle préfère se contenter de décrire notre expérience vécue, notre façon humaine de percevoir le monde, ses phénomènes, comme cela nous apparaît (phänomenon : ce qui apparaît). Ce courant fait penser à Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty… aussi peut-être à Hegel, un siècle et demi plus tôt. Fichte, philosophe méconnu du XVIIIe siècle, est lui presque toujours évincé de ce récit. Cette injustice, notre rédac' chef souhaitait la réparer.
Saint Augustin : la conversion spirituelle, retour sur soi et souvenir de Dieu
ANALYSE (2/2) : Dans une série de deux articles, Maël Goarzin propose une introduction à la pensée d’Augustin d’Hippone (354-430) en présentant dans cette seconde partie sa théorie de la conversion spirituelle, que le philosophe chrétien a lui-même vécue.
La mémoire chez saint Augustin, vaste palais et trésor enfoui
ANALYSE (1/2) : Dans une série de deux articles, Maël Goarzin propose une introduction à la pensée d'Augustin d'Hippone (354-430) en présentant sa théorie de la mémoire, qu'il expose dans le Livre X de ses "Confessions", pièce maîtresse dans le processus de conversion spirituelle cher au philosophe chrétien.
ANALYSE : On le connaît souvent de nom et l'on sait parfois que Søren Kierkegaard est un philosophe danois dont l’œuvre est considérée comme une première forme d'existentialisme. Mais Jean-François Crépel se propose ici de prendre cette question (Qui est-il ?) au pied de la lettre, précisément parce que cette pensée interroge ce que c'est que d'être et d'être soi.
La notion de «subjectivation» chez Michel Foucault
ANALYSE : Penseur inclassable, patte d’oie entre la philosophie, l’histoire et la sociologie, Michel Foucault (1926-1984) est l’un des derniers grands intellectuels du précédent millénaire. Célèbre pour ses analyses des procédés de normalisation et d’enfermement, il a créé plusieurs concepts pour préciser et enrichir sa réflexion. C’est celui de subjectivation que Sylvain Portier nous présente ici, car s’il n’est peut-être pas le plus connu, il a le mérite de permettre de parcourir de façon transversale l’œuvre foucaldienne, et de nous faire nous interroger sur deux questions on ne plus actuelles : qu’est-ce que le sujet, et quel statut, quelle importance, devons-nous lui accorder ?
Ivan Illich : ascèse volontaire et société conviviale
ANALYSE : Penseur phare des années 1970, malheureusement tombé un temps dans l'oubli, Ivan Illich (1926-2002) fut à l'origine d'une critique puissante et originale de la société industrielle autant qu'un précurseur de l'idée de décroissance.
Le scepticisme de Sextus Empiricus
ANALYSE : Maël Goarzin aimerait présenter l’un des courants philosophiques de l’Antiquité, le scepticisme, à partir de l’œuvre de Sextus Empiricus (vers 160 - vers 210), dont le scepticisme conduit à une certaine manière de vivre, loin de tout dogmatisme.
Pascal, penseur grandiose de la petitesse humaine
ANALYSE : Pascal est à la fois un grand scientifique, un grand philosophe et un grand croyant. Comment est-ce possible, se demande le co-rédacteur en chef d'iPhilo ?
Le poète contre l’artisan et le philosophe : (re)lisons le «Ion» de Platon
CLASSIQUE : Relisons les grands textes de la philosophie avec Maël Goarzin. Qu'est-ce que la poésie et à quelle source les poètes puisent-ils leur inspiration, voire leur génie ? La poésie est-elle un art véritable, une simple maîtrise technique que tout un chacun peut acquérir, ou un profond mystère ?
Apprendre à mourir : (re)lisons le «Phédon» de Platon
CLASSIQUE : Relisons les grands textes de la philosophie avec Maël Goarzin. Le dialogue de Platon intitulé «Phédon» se tient le dernier jour de la vie de Socrate, qui précède sa condamnation à mort pour de faux motifs. Quelques uns de ses amis ont été autorisés à lui rendre visite dans sa cellule, avant qu'il ne boive la ciguë.
Épictète, le bonheur par détachement
ANALYSE : Alors que l'épidémie de coronavoris nourrit légitimement des craintes à une échelle qui est celle du monde entier, il peut être utile de relire le philosophe stoïcien, ancien esclave devenu homme libre. Sa pensée est loin de représenter un fatalisme inactif, bien au contraire
Heidegger l’obscur
ANALYSE : Après celles de Fichte, Leibniz et Wittgenstein, Sylvain Portier propose dans iPhilo une introduction à la pensée d'un philosophe aussi souvent critiqué que parfois adoré, Martin Heidegger.
Lamarck : «L’homme destiné à s’exterminer lui-même»
CLASSIQUE : Quelques lignes du naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829) font florès. Le savant y décrit comment l'homme rend «le globe inhabitable» avant de s'anéantir.
Descartes contre Montaigne : le perroquet parle-t-il ?
ANALYSE : Voici un duel philosophique sur la question du langage animal. Selon l'auteur des "Essais", l'homme et l'animal sont différents par degré et non par nature, ce que postule au contraire l'auteur du "Discours sur la méthode". Ce duel est aussi celui qui opposa les "réalistes" aux "nominalistes" lors de la querelle médiévale des Universaux.
Lévinas et le rythme du désir
ANALYSE : On lie généralement l’œuvre d’Emmanuel Lévinas au thème du rapport à l’Autre. Ses réflexions sur le temps, moins connues, sont pourtant essentielles, décrivant les méandres d’un passé immémorial, jamais vécu, qui fonde le désir d’Autrui lévinassien.
Peut-on lire Kant à la plage ?
LECTURE : La vie est trop courte pour passer à côté de Kant, surtout lorsque c’est la peur de la complexité ou de l’ennui qui freine le lecteur. Audrey Jougla conseille vivement la lecture du dernier livre de Francis Métivier, "Kant à la plage".
Pourquoi Nietzsche et les nazis étaient vraiment incompatibles
BONNES FEUILLES : «Les plus acrobatiques contorsions intellectuelles ne pourront jamais réconcilier» l’individualisme de Nietzsche avec l’anti-individualisme totalitaire, martèle Philippe Granarolo. Nous publions un extrait de son dernier ouvrage, En chemin avec Nietzsche.
Qu’est-ce qu’un philosophe ?
CLASSIQUE : Nous continuons notre série des grands textes qui ont marqué la philosophie. Ce mois-ci, l'article "Philosophe" de "L'Encyclopédie", écrit par le grammairien Dumarsais, à la demande de Diderot et d'Alembert. Ce texte est un témoignage, celui de l'ambition du projet des Lumières, autant peut-être que de sa démesure voire d'une certaine naïveté lorsqu'il est poussé aussi loin.
Joseph Roth, le clairvoyant
BILLET : Michel Juffé a lu "L'autodafé de l'esprit" (éd. Allia, 2019), un court essai écrit par Joseph Roth en 1933. Notre chroniqueur remarque la grande pertinence des observations que l'écrivain autrichien (1894-1939) né dans une famille juive de langue allemande fait l'année même de l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler.
Raymond Aron avait le cœur tendre et l’esprit droit
BONNES FEUILLES : Nous publions l'introduction et quelques extraits de «L'Abacédaire de Raymond Aron» paru le mois dernier. En quelques phrases, celui que Claude Lévi-Strauss qualifiait de «professeur d'hygiène intellectuelle» nous nourrit de son esprit lucide et visionnaire.
Wittgenstein, la loi du silence
ANALYSE : Ludwig Wittgenstein fait partie des philosophes dont la vie s'accorde avec la pensée. Et au cœur de celles-ci, le silence. A l'origine, une critique de la métaphysique, qui ne serait qu'une suite de «bavardages», et une théorie du langage selon laquelle «ce dont on ne peut parler, il faut le taire».
Leibniz, penseur complexe de l’infini
ANALYSE : On connaît tous un peu Leibniz, en la personne de Pangloss dans Candide de Voltaire. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le terme "monade" est aussi célèbre, mais au-delà, connaît-on vraiment ce philosophe de l'optimisme rationnel, dont la pensée est tournée vers l'infini ?
Jean Baudrillard : «Notre système est hanté par le mur de l’échange impossible»
VIDEO : Nous vous proposons une fois par mois des vidéos de philosophes glanées sur le web. Car si l’on connaît leurs noms, parfois leurs pensées, souvent nous manque-t-il leur voix. Retrouvez ainsi le ton et le souffle des philosophes dans leurs propres mots. En mai, c’est une grande figure intellectuelle de la deuxième moitié du 20e siècle, Jean Baudrillard, que nous vous proposons de visionner.
Aristote et l’amitié vertueuse
CLASSIQUES : Nous vous proposons au début de chaque mois la lecture d’un grand texte de l’histoire de la philosophie. Ils sont d’autant plus grands qu’ils continuent à nous éclairer… pour peu encore que nous les lisions. Dans le monde du zapping, conserver un contact avec les «classiques» est un acte de courage. Dans ce texte de l'Ethique à Nicomaque, Aristote décrit une forme d'amitié particulièrement rare et exigeante.
Désir mimétique, bouc émissaire, christianisme : les trois temps de René Girard
VIDEO : Nous vous proposons une fois par mois des vidéos de philosophes glanées sur le web. Car si l’on connaît leurs noms, parfois leurs pensées, souvent nous manque-t-il leur voix. Retrouvez ainsi le ton et le souffle des philosophes dans leurs propres mots. Après Camus ou Deleuze, c'est une autre grande figure intellectuelle du 20e siècle que nous avons choisie de vous faire découvrir.
Alexis de Tocqueville et le despotisme démocratique
CLASSIQUES : Nous vous proposons au début de chaque mois la lecture d’un grand texte de l’histoire de la philosophie. Ils sont d’autant plus grands qu’ils continuent à nous éclairer… pour peu encore que nous les lisions. Dans ce texte de De la démocratie en Amérique, l'un de ses plus connus, le philosophe libéral dessine les contours d'un monde où la démocratie rencontre le despotisme, pour s'y fondre, dans un mouvement qui apparaît rétrospectivement comme prophétique.
Hannah Arendt : « Le conservatisme est l’essence même de l’éducation »
CLASSIQUES : Nous vous proposons au début de chaque mois la lecture d’un grand texte de l’histoire de la philosophie. Ils sont d’autant plus grands qu’ils continuent à nous éclairer… pour peu encore que nous les lisions. Dans le monde du zapping, conserver un contact avec les «classiques» est un acte de courage. C'est précisément pour cette raison que la philosophe évoque dans "La crise de la culture" la tâche de "conservation" de l'éducateur.
Dans le vent, la présence de Spinoza
TRIBUNE : La philosophie de Spinoza est demeurée bien vivante ! Elle vise à replacer l’homme au coeur de la Nature et au centre de sa vie. Aujourd'hui encore, elle inspire artistes, philosophes et scientifiques.
Kant : qu’est-ce que les Lumières ?
CLASSIQUES : Nous vous proposerons désormais au début de chaque mois la lecture d'un grand texte de l'histoire de la philosophie. Ils sont d'autant plus grands qu'ils continuent à nous éclairer... pour peu encore que nous continuions à les lire. Dans le monde du zapping, conserver un contact avec les "classiques" est un acte de courage.
Vladimir Jankélévitch ou la vie morale
ANALYSE : La philosophie de Jankélévitch est tournée vers l'action, autrement dit vers les questions philosophiques relatives à la manière dont l’homme doit agir pour faire le bien, explique Pierre-Alban Gutkin-Guinfolleau dans iPhilo. De là découle une morale méritocratique du Faire, qui s'opposerait à une morale plus statique de l'Être.
Roland Barthes : le plaisir du texte
NOUVEAUTE/VIDEO : Nous vous proposerons régulièrement des vidéos de philosophes glanées sur le web. Car si l'on connaît leurs noms, parfois leurs pensées, souvent nous manque-t-il leur voix. Retrouvez ainsi le ton et le souffle des philosophes dans leurs propres mots. Et pour commencer, ceux de Roland Barthes, pris dans la fumée de cigarettes.