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Nietzsche et Pascal

17/06/2022 | par Bernard Grasset | dans Classiques iPhilo

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LES BONNES FEUILLES : Nietzsche et Pascal : tous deux traitent souvent des mêmes sujets, tous deux ont parfois des intuitions similaires, tous deux sont, en même temps que des philosophes, des écrivains. En même temps, un abîme les sépare le plus souvent quant à la réponse qu’ils apportent aux questions essentielles qui se posent à notre humanité. Plutôt que de lire Pascal à travers Nietzsche, ce qui est la tentation la plus fréquente, Bernard Grasset a essayé de lire Nietzsche à travers Pascal, en s’appuyant toujours, de la manière la plus rigoureuse possible, sur les textes eux-mêmes qui ont constitué la base objective de la réflexion Nous vous en proposons ici d’intéressants extraits.

Docteur en philosophie de l’Université de Poitiers, Bernard Grasset est l’auteur d’une dizaine d’essais. Plusieurs sont consacrés à Blaise Pascal, ainsi, parmi les plus récents, Pascal et Rouault (Éd. Ovadia) et Pascal (Éd. Ellipses, Connaître en citations). En 2020, est paru aux Éditions Arfuyen Ainsi parlait Blaise Pascal (choix de près de 450 citations). Il a également publié dans diverses revues en France et à l’étranger (Revue philosophique de la France et de l’Étranger, Revue philosophique de Louvain, Science et Esprit…) des articles de recherche philosophique et a écrit l’article sur Pascal figurant dans l’Histoire de la philosophie (Éd. Ellipses, 2020).


Qu’est-ce que la philosophie ?

Nietzsche porte un regard critique sur la philosophie mais en même temps il confie au philosophe un rôle de la plus grande importance. «Tous les philosophes ont toujours été amis de leurs vérités.»[1] Il n’y a pas d’amour désintéressé de la vérité chez les philosophes mais la volonté que leur vérité, particulière, limitée, reflet d’une histoire singulière, domine. Pas plus qu’elle ne mène à la sagesse, la philosophie ne donne la vérité. «Je me méfie de tous les gens à systèmes et je les évite. La volonté du système est un manque de loyauté.»[2] Tout ce qui relève de l’esprit de système, cette tendance en quelque sorte spontanée chez le philosophe, se trouve condamné par Nietzsche. Celui-ci critique la philosophie comme système illusoire de vérité, il la critique aussi comme institution. «J’ai le sentiment que l’humanité ne cesserait pas de philosopher, si on laissait les chaires inoccupées.»[3] La philosophie doit se relier à l’art et à la vie plutôt que de s’enfermer dans l’espace trop étroit de l’enseignement universitaire. Dans Ecce homo, Nietzsche dénonce les «“ruminants” académiques et autres professeurs de philosophie»[4]. L’Université n’a pas le monopole de la parole philosophique qui jaillit plus poétiquement, moins artificiellement, plus justement, de l’existence même.

[…] Le philosophe qui s’est affranchi du monde idéal, de la morale, des concepts froids et sans vie, le philosophe destructeur et iconoclaste, transforme son temps. Allant plus loin que «les ouvriers scientifiques de la philosophie», le «vrai philosophe» est celui qui «crée des valeurs»[5]. Créatrice de valeurs, la philosophie devient fondatrice d’une culture nouvelle. Nietzsche, pétri d’hellénisme où la paidéia jouait un rôle primordial, percevra le grand philosophe comme un grand éducateur. Le philosophe-éducateur est aussi, pour celui qui biologise la morale, la métaphysique, le langage, le philosophe−médecin. Le philosophe, souhaité par Nietzsche, est le médecin et l’éducateur de l’homme comme de la civilisation.

[…] «Il [M. de Sacy] crut donc devoir ainsi mettre M. Pascal sur son fort, et lui parler des lectures de philosophes dont il s’occupait le plus.»[6] Sacy avait coutume de s’entretenir avec les personnes qu’il rencontrait des sujets qui leur tenaient le plus à cœur. Ainsi, en compagnie de Philippe de Champaigne, il évoquait la peinture, en compagnie d’un vigneron, la vigne… S’entretenant avec l’auteur des Pensées, il lui parle de philosophie comme si c’était là une des caractéristiques essentielles de son esprit. «M. Pascal lui dit que ses deux livres les plus ordinaires avaient été Épictète et Montaigne»[7]. Épictète et le stoïcisme, Montaigne et le scepticisme, voilà, dans ces deux pôles opposés de la réflexion humaine, toute la nature de la philosophie condensée. «Nous avons une impuissance de prouver, invincible à tout le dogmatisme. / Nous avons une idée de la vérité, invincible à tout le pyrrhonisme.» (fr. 395 B/406 L/25 S) L’unique choix philosophique se situe entre scepticisme et stoïcisme[8]. Mais pour Pascal il faut se placer à un point de vue supérieur où les termes opposés de l’alternative se réconcilieront et se compléteront. […] «Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher.» (fr. 4 B/513 L/671 S) Si Pascal condamne la philosophie, il n’en aspire pas moins à vraiment philosopher. Mais qu’est-ce que cette vraie philosophie ? La vraie philosophie est interprétation biblique.

Qu’est-ce que la vérité ?

Si l’être humain parvenait à se souvenir de l’origine de ce qu’il appréhende comme vrai, celui-ci s’effacerait comme une nuée chimérique. «C’est seulement grâce à sa capacité d’oubli que l’homme peut parvenir à croire qu’il possède une “vérité”»[9]. L’alêthéia (Warheit) ne se compose en fait que d’un tissu de mirages. Ainsi «les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont»[10]. Il n’y a pas plus de vérité en soi qu’il n’y a de bien en soi. Le devenir de la vie se situe par-delà le bien et le mal comme par-delà le vrai et le faux. L’homme a besoin d’illusions, de songes, de masques, de chimères. «Admettre que le non-vrai est la condition de la vie»[11]. Vivre revient à cheminer à travers erreurs et mensonges. Ainsi «la vie humaine est profondément enfoncée dans la contre vérité»[12]. La remise en cause de la vérité va de pair chez Nietzsche avec une critique du langage de la vérité, de l’oubli du caractère métaphorique des concepts, des idées. «Was ist also Warheit ?» − «Qu’est-ce donc que la vérité ? Une multitude mouvante de métaphores, de métonymies, d’anthropomorphismes»[13]. Accomplir le scepticisme serait dénoncer la notion même de vérité telle qu’elle a prévalu dans l’histoire de l’Occident. La vérité n’est qu’un jeu de métaphores, créées, selon les intérêts de la vie, au contact du sensible. Une vérité métaphorique, pur artifice de langage, n’est en réalité qu’un entrelacs d’anthropomorphismes. La vérité n’a finalement jamais existé dans l’histoire du monde. […] Avec 204 occurrences, le mot vérité apparaît comme l’un des plus fréquents des Pensées. Cette prégnance lexicale constitue comme l’écho apologétique d’une passion qui a embrasé toute l’existence de Pascal. Gilberte Périer, relatant la vie de son frère, souligne que «toujours et en toutes choses la vérité a été le seul objet de son esprit»[14]. Après sa mort, c’est cet attachement inconditionnel à la vérité que l’on retient comme un trait dominant de son caractère. Ainsi Marguerite Périer écrit-elle que l’auteur des Pensées «aimait la vérité par-dessus toute chose»[15]. Exister, c’est rechercher la vérité ou ce n’est rien.

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Dans Les Provinciales, Pascal affirme : «il n’y a rien que je déteste davantage que de blesser tant soit peu la vérité»[16]. Mais où trouver cette vérité qu’il faut servir avec passion, qu’il ne faut pas blesser ? Dans les Pensées, Pascal note poétiquement, avec concision : «Ce n’est point ici le pays de la vérité. Elle erre inconnue parmi les hommes.» (fr. 843 B/840 L/425 S) La vérité se trouve en exil dans ce monde comme l’est, selon la tradition juive, la Shekhinah (Présence). C’est cette vérité voilée, méconnue, exilée, que l’homme doit chercher. Pascal dénonce notre «aversion pour la vérité»[17]. Le pays de la vérité luit ailleurs, par-delà le visible. Ici ce n’est que contradictions, erreurs, opinions, convoitise.

Qu’est-ce que l’homme ?

Le questionnement sur l’homme revient de manière centrale au long de l’œuvre nietzschéenne. Il s’agit d’abord de décrypter, avec lucidité, sans recourir à une quelconque révélation, cet être singulier, de savoir librement. «Je connais mieux l’homme.»[18] Connaître l’homme, c’est le regarder, l’observer, sans le déguisement de l’idéalisme, du moralisme. Nietzsche admirait «les grands connaisseurs d’hommes», comme Montaigne, La Rochefoucauld, Chamfort[19]. Cette connaissance de l’homme passe par les livres mais plus encore par la vie. Il s’agit de  découvrir des fonds nouveaux dans l’homme»[20]. En explorant avec réalisme son objet, son histoire, le connaisseur d’humanité décèle l’inhumanité : «nous savons que le monde dans lequel nous vivons est impie, immoral, “inhumain”»[21]. S’il n’est pas philanthrope, Nietzsche ne se reconnaît pas non plus misanthrope[22]. Il entend se situer par-delà l’homme.

[…] «L’homme ne sait à quel rang se mettre.» (fr. 427 B/400 L/19 S) Sans lieu il erre entre être et néant. «Nous sommes quelque chose et ne sommes pas tout.» (fr. 72 B/199 L/230 S) Être et néant, l’homme reste «incompréhensible»[23]. Notre existence apparaît tout imprégnée de mystère. «l’homme est à lui-même le plus prodigieux objet de la nature». (fr. 72 B/199 L/230 S) Nous sommes aveugles, emplis de ténèbres, mais nous gardons la trace d’une vivante lumière. Le «gouffre infini» creusé en nous «ne peut être rempli que par un objet infini». (fr. 425 B/148 L/181 S) Celui qui peint la condition de cet être incompréhensible qu’est l’homme ne peut que laisser s’élever les questions les plus brûlantes sur fond d’angoisse. «Qu’est-ce qu’un homme, dans l’infini ?», «Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout». (fr. 72 B/199 L/230 S) – «Que deviendra donc l’homme ? Sera-t-il égal à Dieu ou aux bêtes ? Quelle effroyable distance ! Que serons-nous donc ?» (fr. 431 B/430 L/683 S)

La volonté de puissance et l’ordre de l’amour

Nietzsche reprend la volonté de vivre schopenhauerienne mais pour la redéterminer en volonté de puissance. À vrai dire c’est peu à peu qu’il a opéré cette requalification qui prendra toute son ampleur à partir d’Ainsi parlait Zarathoustra, en 1883, dix ans après les premières Considérations inactuelles. […] La Volonté de Vie (Wille des Lebens) est Volonté de Puissance (Wille zu Macht). Désormais la volonté de puissance deviendra le centre de la pensée nietzschéenne. Qu’est-ce que la vie, la nature, sinon la volonté de puissance ? «la vie, précisément, est volonté de puissance.»[24] Même le serviteur aspire à dominer. Tout conflue vers l’accroissement de force. «Rien n’a de valeur dans la vie que le degré de la puissance – si l’on admet que la vie elle-même est volonté de puissance.»[25] La vie est volonté et la « volonté […] est volonté de puissance»[26]. Bon (gut) équivaut à puissant (mächtig).

Dieu «donne dans la morale la charité qui produit des fruits contre la concupiscence.» (fr. 579 B/536 L/458 S) La seule morale est la morale de la charité, elle seule constitue une réponse à la cupidité et à ce que Nietzsche appellera la volonté de puissance. L’amour n’est pas naturel à l’homme[30], il est en sa vérité spirituel, de l’ordre du pneuma. […] Reste «une idole» «la vérité hors de la charité»[31]. La philosophie nietzschéenne rejettera aussi bien l’amour que la vérité, ces deux axes de la pensée et de l’existence de Pascal. […] Lui identifie une tendance dominatrice consubstantielle à l’être humain. Ainsi le moi «est incommode aux autres en ce qu’il les veut asservir, car chaque moi […] voudrait être le tyran de tous les autres.» (fr. 455 B/597 L/494 S) Pour Pascal la volonté de dominer, d’asservir, de tyranniser autrui porte la marque de la dépravation, de la corruption. La tentation de l’héritier d’Adam est de «vouloir régner partout»[27]. Pascal ne parle pas de volonté de puissance mais de volonté tyrannique. Comme dans la volonté tyrannique, il aurait vu dans la volonté de puissance de Nietzsche, non pas la cause de tout mais l’effet d’une nature avilie par la faute originelle. […]

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 «Notre “amour du prochain” n’est-il pas le désir impérieux d’une nouvelle propriété ? Et n’en est-il pas de même de notre amour de la science, de la vérité ?»[28] La cupidité et la charité ne seraient pas deux réalités fondamentalement opposées comme le pensait Pascal mais une seule et même chose. L’amour ne relève pas de l’ordre de l’esprit (pneuma) mais du seul et unique ordre de la nature. «Car l’amour, […], c’est de la nature, par conséquent, comme toute nature, chose “immorale” éternellement.»[29]

Dieu «donne dans la morale la charité qui produit des fruits contre la concupiscence.» (fr. 579 B/536 L/458 S) La seule morale est la morale de la charité, elle seule constitue une réponse à la cupidité et à ce que Nietzsche appellera la volonté de puissance. L’amour n’est pas naturel à l’homme, il est en sa vérité spirituel, de l’ordre du pneuma. […] Reste «une idole» «la vérité hors de la charité». La philosophie nietzschéenne rejettera aussi bien l’amour que la vérité, ces deux axes de la pensée et de l’existence de Pascal. […] La volonté de puissance ou l’amour, tel est le choix entre Nietzsche et Pascal.



[1]. Par-delà le bien et le mal, 43, p. 83.

[2]. Le crépuscule des idoles, Maximes et pointes, 26, p. 14.

[3]. Fragments posthumes, 31 [9], in Considérations inactuelles I et II, p. 474.

[4]. Pourquoi j’écris de si bons livres, Les Considérations inactuelles, 3, p. 97.

[5]. Par-delà le bien et le mal, 211, p. 187.

[6]. Entretien avec M. de Sacy, p. 92. (Variantes : «sur son fonds», «des lectures de philosophie»). Une liasse de l’Apologie de la religion chrétienne porte le titre de Philosophes.

[7]. Ibid., p. 92.

[8]. «il faut que chacun prenne parti, et se range nécessairement ou au dogmatisme, ou au pyrrhonisme.» (fr. 434 B/131 L/164 S).

[9]. Ibid., Introduction théorétique…, 1, p. 177.

[10]. Ibid., p. 183.

[11]. Par-delà le bien et le mal, 4, p. 31.

[12]. Humain, trop humain, I, 34, p. 52. «Suprême scepticisme.– Quelles sont donc, en dernière analyse, les vérités de l’homme ? Ce sont ses erreurs irréfutables.» Le gai savoir, 265, p. 218.

[13]. Le livre du philosophe, Introduction théorétique…, 1, pp.180-181, p.183. «la législation du langage donne […] les premières lois de la vérité». Ibid., p. 175.

[14]. La Vie de M. Pascal, S, 6, p. 105. Dès l’enfance, il «voulait savoir la raison de toutes choses».

[15]. O.C. I, Nouvelle relation de l’affaire Beurrier, p.1071. La Lettre de condoléance de M. d’Andilly à M. Périer (28 août 1662) évoque «son extrême amour pour la vérité, qui lui était […] beaucoup plus chère que sa vie». O.C. IV, p.1530.

[16]. 11e Prov., p. 204.

[17]. Fr. 100 B/978 L/743 S. Ainsi «nous haïssons la vérité, nous ne voulons pas qu’on nous « dise la vérité » et évitons de « la dire aux autres». Ibid. L’homme tend, par un penchant naturel, à «estimer plus l’estime des hommes que la recherche de la vérité.» (fr. 211 B/151 L/184 S).

[18]. Ecce homo, Pourquoi l’écris de si bons livres, Humain, trop humain, 1, p. 98.

[19]. La volonté de puissance, II, l. III, 213, p. 89. Vauvenargues remarquait que ceux qui cherchent la connaissance de l’homme «sont plus vrais philosophes». Op. cit., 406, p. 315. «La problématique de l’homme est au fond le grand thème de Nietzsche, le thème qui l’occupera de ses premières tentatives jusqu’à la fin.» Martin Buber, Le problème de l’homme, Paris, Aubier Montaigne, Philosophie de l’esprit, 1962, Feuerbach et Nietzsche, p. 46.

[20]. D. Saurat, op. cit., p. 86.

[21]. Le gai savoir, 346, p. 293.

[22]. «La misanthropie est la conséquence d’un trop avide amour des hommes, d’une sorte d’“anthropophagie”» Ibid., 167, p.193.

[23]. Fr. 420 B/130 L/163 S.

[24]. Par-delà le bien et le mal, 259, p. 265.

[25]. La volonté de puissance, II, l. III, 8, p. 14. (Texte de 1887). Dans la Généalogie de la morale, à la même époque, Nietzsche écrit : «on méconnaît ainsi la nature de la vie, sa volonté de puissance». 2, XII, p. 191-192.

[26]. Ainsi parlait Zarathoustra, II, De la rédemption, p. 199. «La volonté […] n’est à vrai dire que Volonté de puissance.» Heidegger, Nietzsche I, p. 45.

[27]. Fr. 332 B/58 L/92 S.

[28]. Le gai savoir, 14. Tout ce qu’on appelle amour, p. 56.

[29]. Ibid., 363, p. 331. Schopenhauer accordait au contraire une valeur éthique essentielle à la compassion (Mitleid) qui prend en garde la souffrance d’autrui.

[30]. Selon la nature prédomine la haine. «Tous les hommes se haïssent naturellement l’un l’autre.» (fr. 451 B/210 L/243 S).

[31]. Fr. 582 B/926 L/755 S.

 

Bernard Grasset

Docteur en philosophie de l’Université de Poitiers, Bernard Grasset est l’auteur d’une dizaine d’essais. Plusieurs sont consacrés à Blaise Pascal, ainsi, parmi les plus récents, Pascal et Rouault (Éd. Ovadia) et Pascal (Éd. Ellipses, Connaître en citations). En 2020, est paru aux Éditions Arfuyen Ainsi parlait Blaise Pascal (choix de près de 450 citations). Il a également publié dans diverses revues en France et à l’étranger (Revue philosophique de la France et de l’Étranger, Revue philosophique de Louvain, Science et Esprit…) des articles de recherche philosophique et a écrit l’article sur Pascal figurant dans l’Histoire de la philosophie (Éd. Ellipses, 2020).

 

 

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