Se convertir à une vie meilleure (5/8)
Interview de Xavier Pavie, réalisée par Maël Goarzin et Konstantin Büchler.
Dans la cinquième partie de l’entretien, Xavie Pavie explicite son appel à la conversion et au choix de vie philosophique : pour mieux vivre, nous avons besoin de nous transformer nous-mêmes. Se convertir à une vie meilleure, aujourd’hui, c’est faire le choix d’exister, c’est décider de se prendre en main et de ne pas laisser les autres décider à notre place. Et pour cela, il existe une variété d’exercices spirituels adaptés à la singularité de chaque individu et permettant de vivre notre quotidien autrement.
- La conversion, ou la nécessité de se transformer (1’01)
- Le choix d’exister : un changement de paradigme radical (2’12)
- Vivre le moins mal possible dans le quotidien (3’46)
- Faire le choix de se changer soi-même (4’31)
- Le choix d’exister : l’exemple du bivium (5’04)
- Des valeurs universelles partagées par tous (7’46)
- Une variété d’exercices spirituels adaptés à la singularité de chaque individu (8’03)
- L’enjeu de la conversion philosophique : dépasser la singularité de son éducation pour voir les choses différemment (8’53)
Docteur en philosophie et diplômé en science de gestion, Xavier Pavie est Professeur à l'ESSEC Business School, où il dirige le centre i-Magination, et chercheur associé au sein de l'IREPH (Institut de Recherches Philosophiques) de l'Université Paris Ouest. Auteur de nombreux articles et d'une douzaine d’ouvrages, à la fois en philosophie et en management, il a récemment publié : Innovation-responsable (Eyrolles) ; Exercices spirituels, leçons de la philosophie antique (Les Belles Lettres 2012) et Exercices spirituels, leçons de la philosophie contemporaine (Les Belles Lettres 2013). Site internet :http://www.xavierpavie.com/. Suivre sur Twitter : @xavierpavie.
Commentaires
Ça n’est pas la bonne vidéo…
par Elie - le 19 août, 2016
C’est corrigé ! Merci de nous l’avoir signalé Elie.
par L'équipe d'iPhilo - le 19 août, 2016
Merci pour votre correction.
N’´étant pas philosophe (je suis médecin), je ne me permets pas de faire des commentaires de fond.
Mais jamais je ne manque un de vos articles!
Longue vie à I Philo!
par Elie - le 20 août, 2016
» Dépasser la singularité de son éducation pour voir les choses différemment ? » Certes ! Permettez-moi , tout de même , une réflexion suscitée par votre propos , dont vous voudrez bien , je l’espère , excuser le côté un peu narcissique . J’ai eu la chance de prendre de la distance avec la foi religieuse dès l’enfance, lorsque demandant à ma mère ce qu’était un mystère , elle me répondit : “ C’est quelque chose que nous devons croire , mais que nous ne pouvons pas comprendre . “ Révolte immédiate , bien sûr. Deuxième chance , alors que notre classe interprétait la Passion , je fus choisi pour le rôle de Ponce-Pilate . Et prononçai donc la phrase fameuse : “ La vérité ? Qu’est-ce que la vérité ? “ Adhésion immédiate , bien sûr , à ce scepticisme qui décida sans doute de ma vocation ( de journaliste ) . Et pourtant , mécréant impénitent , je suis resté fidèle ( même si je suis très loin d’être à la hauteur ) à ce qui me paraît être l’essentiel du message du Christ : Deviens un être responsable , non seulement de toi-même mais des autres . Le mal qu’on leur fait , si tu ne fais rien pour l’empêcher , tu en es complice . Pourquoi cet exposé , assez impudique j’en conviens , de mon parcours personnel ? Pour en arriver à ceci : attention , tout de même , dans notre effort de » conversion » , de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain . N’oublions pas que nous avons la chance insigne d’être les héritiers de la tradition judéo-gréco-chrétienne . C’est bien beau de » se changer soi-même « …mais être conservateur , au sens noble du terme , ce n’est pas mal non plus , non ?
par Philippe Le Corroller - le 21 août, 2016
Merci pour cette interview! Je voudrais ajouter mon idée aussi. L’éducation c’est pas tout ce qui nous forme. Il faut aussi prendre en considération la biochimie de notre cerveau. les endorphines ( ces idées sont exposées dans cet article: http://www.super-pharm-fr.com/nouvelles/les-endorphines ) influencent énormément ce que nous pensons, ce que nous voulons. Notre moral peut bien dépendre du chocolat ou des fraises. On est plus animaux qu’on ne pense.
par Monchant - le 24 février, 2017
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