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Le paradoxe de l’attention

15/06/2020 | par Martin Steffens | dans Art & Société | 2 commentaires

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UN MOT, UN PARADOXE : Chaque mois, pendant six mois, iPhilo publiera une entrée du très beau Dictionnaire paradoxal de la philosophie. Après les thèmes de la consolation, de l’oubli et du désir, si nous faisions davantage à attention à ce qu’est… l’attention, dont l’entrée a été rédigée par Martin Steffens.

Nous parlons le plus souvent des choses dans le silence des contradictions qui les animent. C’est le principe du Dictionnaire paradoxal de la Philosophie de Pierre Dulau, Guillaume Morano et Martin Steffens que de mettre en lumière plus de cent notions élucidées par l’épreuve de leur propre paradoxe. Car, si la contradiction n’était pas partout, la pensée ne serait chez elle nulle part. 

POUR ALLER PLUS LOIN : Dulau, Morano, Steffens, Dictionnaire paradoxal de la philosophie : penser la contradiction, éd. Lessius, 464 p., 35 euros.


Spécialiste de Simone Weil, de Léon Bloy et de Léon Chestov, agrégé de philosophie, Martin Steffens est professeur en khâgne au lycée Fustel de Coulanges à Strasbourg. Auteur de plusieurs ouvrages, il a notamment publié Petit traité de la joie (Salvator, 2011) ; Rien de ce qui est inhumain ne m’est étranger (Points, 2016) ; L’Éternité reçue (Desclée De Brouwer, 2017) et dernièrement L’Amour vrai (Salvator, 2018).


L’attention est l’acte intentionnel par lequel le sujet se dispose à recevoir l’objet visé sans rien y ajouter de lui-même. En ce sens, elle est l’effort de n’en faire point, afin d’accueillir l’objet tel qu’il se donne, indépendamment du sujet qui se rapporte à lui.

Or, l’attention n’est l’objet d’attention, précisément, que de deux philosophes : Nicolas Malebranche et Simone Weil. Dans une formule célèbre, celui-là en a fait une «prière naturelle»[1] par quoi l’esprit, éclairé par la «souveraine Raison», tendu vers la vérité, reçoit celle-ci «à proportion qu’il s’applique à elle»[2]. La rareté des réflexions philosophiques sur l’attention a de quoi étonner : l’acte philosophique lui-même ne repose-t-il pas sur un «a priori pratique» (selon l’expression de Reiner Schürmann[3]), c’est-à-dire sur la décision, par le sujet, d’être prédisposé favorablement à la réalité qui s’offre à sa pensée – prédisposition qu’on pourrait justement nommer «attention» ? Aussi peut-on voir les prémices d’une réflexion sur l’attention dans le thaumazein et l’hupomonein grecs : l’étonnement (thaumazein) est la faculté de voir toutes choses à nouveau, faculté qui requiert la patience (hupomonein) au sens d’une absence active de toute précipitation. «L’étonnement, écrit Platon, est le pathos propre au philosophe. De lui vient toute la philosophie.»[4]

Attention, étonnement et concentration

L’attention serait donc l’aptitude du sujet à se-laisser-déterminer-par son objet. Pourtant, comme aptitude, l’attention diffère de l’étonnement. Attention et étonnement apparaissent comme deux mouvements inverses. Par l’étonnement, l’objet capte l’attention du sujet. Dans son étonnement, l’esprit est captivé, voire captif de ce qui l’a, comme on dit, arrêté. D’ailleurs, si cet arrêt de la conscience est total, l’étonnement se fait sidération, laquelle rend impossible qu’on soit attentif. Par l’attention, au contraire, l’esprit va à l’objet auquel il se rend disponible – cette disponibilité requérant qu’il y aille librement, sans être aucunement arrêté par son objet. Pour le dire autrement : tandis que l’étonnement est subi (et subit : son événement nous surprend), l’attention est agie. Le pathos est consubstantiel à l’étonnement, au point qu’on ne peut le considérer comme un effort. On dira en effet : «Soyez attentifs», et non pas : «Soyez étonnés.» On demandera un peu d’attention («Une minute d’attention, s’il vous plaît…»), mais non point un peu d’étonnement, ni même une minute.

En tant qu’effort, l’attention diffère de l’étonnement, sans relever pour autant de la concentration. Toutes deux, attention et concentration, sont des efforts. L’objet de la concentration est déterminé par la conscience du sujet comme le centre (con-centration) de son intentionnalité, par exclusion de tout ce qui n’est pas lui. Mais l’effort propre de l’attention est d’un genre particulier : il ne s’agit pas, par elle, de tendre le plus possible son esprit vers un objet, mais, dans un geste à la fois de prise et de déprise, de visée et de détente, de laisser l’objet venir à soi.  L’effort, ici, est justement de ne pas faire trop d’effort.

«L’attention est un effort, écrit Simone Weil, le plus grand des efforts peut-être, mais c’est un effort négatif. L’attention consiste à suspendre sa pensée, à la laisser disponible, vide et pénétrable à l’objet, à maintenir en soi-même à proximité de la pensée, mais à un niveau inférieur et sans contact avec elle, les diverses connaissances acquises qu’on est forcé d’utiliser. La pensée doit être, à toutes les pensées particulières et déjà formées, comme un homme sur une montagne qui, regardant devant lui, aperçoit en même temps sous lui, mais sans les regarder, beaucoup de forêts et de plaines. Et surtout, la pensée doit être vide, en attente, ne rien chercher, mais être prête à recevoir dans sa vérité nue l’objet qui va y pénétrer.» [5]

Elle ajoute ces exemples :

«Tous les contresens dans les versions, toutes les absurdités dans la solution des problèmes de géométrie, toutes les gaucheries du style et toutes les défectuosités de l’enchaînement des idées dans les devoirs de français, tout cela vient de ce que la pensée s’est précipitée hâtivement sur quelque chose, et étant ainsi prématurément remplie n’a plus été disponible pour la vérité. La cause est toujours qu’on a voulu être actif ; on a voulu chercher.»

Distincte de la concentration, l’attention requiert paradoxalement une certaine distraction : un vide est laissé, par lequel la solution du problème, le mot qui manquait, le geste qu’il fallait, viennent finalement à l’esprit. Aussi, pour Simone Weil, l’ajustement parfait à la souffrance d’autrui n’est-elle pas d’abord une action efficace, mais une action suspendue : une question. «La plénitude de l’amour du prochain, écrit-elle encore, c’est simplement d’être capable de lui demander : « Quel est ton tourment ? ». […] Pour cela, il est suffisant, mais indispensable, de savoir poser sur lui un certain regard.». Elle ajoute cette remarque :

«Il est vrai, quoique paradoxal, qu’une version latine, un problème de géométrie, même si on les a manqués, pourvu seulement qu’on leur ait accordé l’espèce d’effort qui convient, peuvent rendre mieux capable, plus tard, si l’occasion s’en présente, de porter à un malheureux, à l’instant de sa suprême détresse, exactement le secours susceptible de le sauver.»

Simone Weil conclut ces réflexions sur le «bon usage des études scolaires en vue de l’amour de Dieu» par ces mots :

«Pour un adolescent capable de saisir cette vérité, et assez généreux pour désirer ce fruit de préférence à tout autre, les études auraient la plénitude de leur efficacité spirituelle en dehors même de toute croyance religieuse.»

L’attention apparaît donc comme la disposition d’esprit par laquelle le sujet lie à son objet le rapport adéquat, ajusté, par un renversement volontaire de l’intentionnalité : non pas chercher à voir, mais laisser l’objet apparaître progressivement à la vue ; non pas chercher à tout prix à comprendre, mais laisser l’énigme nous prendre elle-même par la main ; non pas chercher à aider, mais, en posant la question, donner à notre prochain de nous aider à l’aider. Cette définition de l’attention ferait d’elle la condition de possibilité de toute ouverture à l’être et au mystère de l’autre si, toutefois, elle ne faisait pas problème. Car sait-on jamais si l’on est bien attentif ? Non, car pour cela, il faudrait commencer par l’être : il faudrait avoir été attentif à son manque d’attention. Or, savoir qu’on est inattentif, c’est déjà ne plus l’être. C’est s’être soudain réveillé, mais sans savoir exactement comment.

Comment, en effet, sort-on de sa distraction ? Est-ce par la vertu de l’étonnement, c’est-à-dire de façon passive (pathos), en se laissant déterminer de bout en bout par l’objet ? Non, car il faut bien supposer, en amont de l’étonnement, un sujet assez attentif pour s’étonner de ce qui est étonnant. Est-ce alors par les vertus de l’effort de concentration ? Non plus : pour savoir où porter son effort de concentration, il faut déjà l’avoir reçu comme digne d’elle. Il faut supposer, en amont de la concentration, quelque chose qui a déjà rompu le charme de la distraction. Pour le dire autrement : il faut être sorti d’un songe, pour songer à en sortir. L’attention, c’est donc bien la conscience qui se prend elle-même en défaut. Mais comment est-ce seulement possible ? Selon la distinction que nous avons établie entre attention, d’une part, et étonnement et concentration, de l’autre, si nous devenons parfois attentifs, ce n’est ni par la puissance captivante de l’objet (étonnement), ni par le pouvoir du sujet de se tirer de soi-même hors de soi (concentration). L’élève qui s’arrache les cheveux à force de se concentrer sur l’insoluble problème voudrait se rendre plus attentif, mais on ne sort volontairement de sa distraction que d’en avoir d’abord été tiré par autre chose. Et le professeur qui voudrait rendre un élève plus attentif n’est pas plus avancé, car la tension qu’il exige de ce dernier rend impossible l’attention comme «effort négatif», comme libre disposition face à l’objet.

L’attention ne se donne pas : elle se prête

L’attention, comme effort négatif, indique la case absente de la démarche philosophique, à savoir : sa case-départ. Comment faire de la philosophie si celle-ci suppose un regard attentif qui ne se sait distrait de ce qu’il est censé voir qu’une fois seulement qu’il l’aura vu ? Dans la célèbre allégorie de la caverne développée au Livre VII de la République, Platon ne dit pas ce qui brise la chaîne du prisonnier, ce qui le libère pour l’ascension hors de l’ignorance : ne faut-il pas en effet être déjà libre de sa chaîne pour savoir s’en détacher ? Aussi n’est-il fait mention que d’une «force mystérieuse» qui contraint le prisonnier à cesser de l’être. Peut-être s’agit-il d’un philosophe ayant déjà gravi le sentier menant hors de la Caverne et dont la mission, comme nous indique la fin de l’allégorie, est d’y retourner libérer les autres ? Mais qui donc aura libéré ce premier philosophe ? Faut-il qu’il y ait plus que l’homme pour libérer l’homme de son ignorance ? N’est-il pas besoin d’une intelligence qui soit plus qu’humaine pour éclairer l’intelligence humaine sur ses propres obscurités ?

Puisque l’attention appartient tout autant à l’ordre de la connaissance qu’à celui de la morale, cette dernière n’est pas indemne du paradoxe qui la constitue. L’attention, disait Simone Weil, est tout entière dans la question : «Quel est ton tourment ?», en ce qu’elle ne préjuge pas de la réponse qu’elle suscite pourtant. Mais là encore, ne faut-il pas savoir qu’il y a tourment et, le sachant, pressentir quel il est, pour pouvoir poser à autrui cette question ? En morale aussi l’attention se présuppose elle-même. Aussi, quand Jésus, sur la Croix, demande au Père le pardon de ceux qui l’ont mis à mort «parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font», que cherche-t-il ? Se fait-il l’avocat de ses malfaiteurs : ne pas savoir ce que l’on fait apparaît en effet, au premier abord, comme une circonstance atténuante. Mais en même temps, c’est le pardon du Père qui est ici requis, comme si la suprême miséricorde était nécessaire pour ce qui apparaîtrait alors comme le péché-racine : le manque d’attention. Il suffisait en effet, pour ne pas prendre part à la crucifixion de l’innocent, d’être attentif, et il est grave de ne l’avoir pas été. Pourtant, cette condition suffisante du bien n’est elle-même conditionnée par rien : qui saura voir précisément ce qu’il ne voit pas ? La supplication du Christ en Croix est tout à la fois une ac-cusation (la désignation du manque d’attention comme cause première du mal) et une ex-cuse (mais pouvaient-ils savoir ?).

Ni mouvement de l’objet vers le sujet (le pathos de l’étonnement), ni mouvement du sujet vers l’objet (l’effort de concentration), l’attention est naturellement chose qu’on prête. En effet, on ne donne pas attention, car alors on y mettrait trop de soi. Mais si on ne la donne pas, on peut toutefois refuser son attention, et en cela l’attention n’est pas l’étonnement qui, en tant que pathos, arrête l’esprit, qu’il le veuille ou non – voire le stupéfie. Aussi prête-t-on attention : l’intentionnalité du sujet ne va à l’objet que si elle rencontre en chemin la libre faveur de celui-ci. L’attention se prête pour recevoir, en retour, et sans forcer l’échange, la vérité de son objet. On prête attention parce que, sachant qu’on doit donner de soi (l’attention n’est pas l’étonnement), on craint toutefois de trop donner (l’attention n’est pas la concentration).

L’attention apparaît ainsi comme un effort qui travaille à s’annuler devant son objet. Cela la distingue autant de l’étonnement (en ce que l’attention est bien un travail) que de la concentration (en ce que ce travail consiste pourtant à s’effacer devant l’objet). C’est pourquoi Simone Weil pouvait écrire que « l’humilité est avant tout une qualité de l’attention »[6]. Et, parce que l’attention est impuissante à s’initier elle-même, elle apparaît comme un éclair entre deux néants : celui auquel elle se destine, en faisant grâce à son objet d’exister, en s’effaçant humblement devant lui, et celui d’où elle provient, et dont elle semble être tirée ex nihilo. L’on peut ainsi dire que c’est moins nous qui prêtons attention que l’attention qui, dans l’instant de notre lucidité, nous est gracieusement prêtée et, une fois acquise, aussitôt reprise.

[1] Nicolas Malebranche, La Recherche de la véritéÉclaircissement II, in Œuvres complètes, III, Éd. Vrin, 1964, pp.39-40.
[2] Ibid.
[3] Reiner Schürmann, Le Principe d’anarchie, Heidegger et la question de l’agir, V, 1, « L’agir, condition de la pensée. », Bienne-Paris, Éd. Diaphanes, 2013, pp.341-363.
[4] Platon, Théétète, 155d.
[5] Simone Weil, Attente de Dieu, Éd. du Vieux Colombier, 1950, pp.119-123.
[6] Simone Weil, Cahier 18, Œuvres complètes, Cahiers, Tome VI, Volume 3, Paris, Éd. Gallimard, 2002, p.380.

 

Martin Steffens

Spécialiste de Simone Weil, de Léon Bloy et de Léon Chestov, agrégé de philosophie, Martin Steffens est professeur en hypokhâgne et en khâgne au lycée Georges de la Tour à Metz. Il a notamment publié Petit traité de la joie, consentir à la vie (Éd. Salvator, 2011), Rien de ce qui est inhumain ne m’est étranger (Éd. Points, 2016) et L’éternité reçue (Éd. Desclée De Brouwer, 2017).

 

 

Commentaires

J’avoue être un peu déçue que les auteurs ne choisissent pas de s’ancrer dans une approche historique du mot/concept, ou du moins y faire référence.
Le mot « attention » a une histoire, et vient de quelque part. Il a existé bien avant Simone Veil, et les propos qu’elle pouvait tenir sur lui.
Dans la définition du Robert Historique, selon Alain Rey, j’apprends que le mot est un emprunt au latin « attentio », dérivé du supin de « attendere », au sens du latin classique « tendre son esprit vers ».
Ceci est bien en rapport avec les propos de l’auteur. Si les cas latins ont largement disparu en français, et en anglais/américain, d’ailleurs, ils sont néanmoins restés visibles dans les pronoms, qui se… déclinent toujours.
Le supin est un cas qui a quelque rapport avec le passif.
L’opposition actif/passif reste une des oppositions (binaires…) les plus structurantes dans la langue latine, et toutes les langues qu’elle a touchées, dont le français ET L’ANGLAIS, bien entendu.
Le mot « attention » est frappé du supin, et du passif.
Dans le « attendere » du latin classique, on peut voir notre verbe « attendre », qui est aussi frappé du supin ? passif.
Le dictionnaire d’Alain Rey a cette particularité de ne pas marquer les connotations associées avec un mot, en sachant que les connotations sont le lieu si fugace d’une charge émotionnelle que nous investissons dans les mots.
Les mots frappés du passif jouissent d’une connotation négative généralisée dans notre civilisation à l’heure actuelle. Entre autres raisons, parce que le « passivus » du latin écclésiastique veut dire « susceptible de SUBIR, DE SOUFFRIR. »
Ceci peut paraître… anecdotique à beaucoup de personnes, mais je ne crois pas du tout que cela le soit.
Derrière l’opposition « actif/passif », il y a une autre opposition encore plus chargée, et fondamentale : celle qui tend à nous faire penser que le masculin est associé à un principe.. actif, et le féminin à un principe passif.
Je m’empresse de dire que je ne prononce, pour ma part, aucun jugement négatif sur ce que je considère comme étant un fait de la vie.. linguistique.
Je n’identifie pas plus principe « masculin » à l’homme, et principe « féminin » à la femme d’un manière qui réduirait ce problème à l’idée que l’homme incarne totalement le principe masculin, et la femme, le principe féminin.
Dit d’une autre manière on pourrait dire que le « genre » n’est pas le sexe.

Néanmoins, les propos de Simone Veil me vexent quelque peu. J’y trouve une pensée disjonctive, qui a du mal à penser le monde avec deux personnes ensemble, sur le même plan. La relation qu’elle semble supposer est une relation empreinte d’une sorte de.. pureté, et pureté dans la disjonction. Mais dans cette pureté de la disjonction, les acteurs sont forcément à l’opposé ?
Peut-elle imaginer qu’il y une forme d’activité dans le fait de recevoir, qui est une autre activité que celle de « donner » ou de « prêter » attention à ?
Et cet autre, qui reçoit, à qui on prête son attention, cet autre humain qui souffre, par exemple, est-il…. si pur de sa souffrance ? Cette souffrance est-elle.. SI PASSIVE que ça ?
Je ne le crois pas. Mais je vois tous les jours combien ces vieux mots continuent à nous déterminer avec leurs présupposés…
Pour le « ils ne savent pas ce qu’ils font », je trouve qu’il y a une terrible, et ravageuse ironie dans cette parole du Christ. QUI aurait-pu imaginer les effets (si incroyables, si improbables) produits au très long cours par la crucifixion de cet homme ? Peut-être… Dieu lui-même, mais il n’est pas donné à l’Homme de pouvoir PREDIRE les effets de ses actes, étant donné que les effets de nos actes continuent à se déployer, et se faire sentir bien après le moment où ils ont eu lieu.

par Debra - le 15 juin, 2020


Très beau texte, fin et subtile, comme toujours avec M. Steffens.

par Bull - le 18 juin, 2020



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