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Et pour vous ce sera : un narratif ou une story ?

3/04/2022 | par Michel Juffé | dans Politique | 4 commentaires

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TRIBUNE : «Story» et «narratif» sont deux exemples de la novlangue politico-médiatique, décrypte dans iPhilo le philosophe Michel Juffé. Ils symbolisent un appauvrissement, celui des histoires et des récits, raconte notre chroniqueur, qui a convoqué pour l’occasion Aristote et Charles Sanders Peirce.


Né en 1945, docteur en philosophie, Michel Juffé fut conseiller au sein du Conseil général de l’écologie et du développement durable (2003-2010) et enseignant aux Ponts-et-Chaussées, au CNAM et à l’Université de Marne-la-Vallée. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, il a notamment publié Sigmund Freud – Benedictus de Spinoza, Correspondance, 1676-1938 (Gallimard, 2016), Café-Spinoza (Le Bord de l’eau, 2017), A la recherche d’une humanité durable (L’Harmattan, 2018) et dernièrement Nietzsche lecteur de Heidegger (L’Elan, 2020).


Tout le monde sait qu’en français le mot «histoire» désigne deux choses bien distinctes : la relation véridique des événements passés ; un récit de n’importe quelle nature. Autant l’Histoire (mettons à partir d’ici un H majuscule) se doit, selon la compétence des historiens, de vérifier ses sources, de ne pas inventer ce qu’elle ignore pour combler des trous, de diversifier s’il y a lieu les points de vue, autant l’histoire-récit n’est tenue qu’à des règles de cohérence, d’intérêt pour le lecteur, de qualité d’écriture (pour laquelle les jugements sont infiniment variés). L’anglais est plus à l’aise, avec deux termes : history (l’Histoire) et story (le récit).

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Or ne voilà-t-il pas que depuis quelques années, chacun est incité à créer sa «story» sur le réseau social auquel il est abonné. «Le concept des ‘stories’ est incroyablement simple : la publication, qui peut mélanger image, vidéo, ou simple texte au format vertical, auxquels on peut ajouter des GIF ou des stickers, a une durée de vie limitée à vingt-quatre heures. Après cela, elle est censée disparaître de votre profil pour toujours.» (dit un journal quotidien) J’apprends que cela a été créé par Snapchat en 2013. Une plateforme qui se présente comme «un moyen rapide et amusant de partager un moment avec votre famille et vos amis».

«Le terme était inconnu il y a encore huit ans», nous apprend le même journal quotidien. Je relis plusieurs fois cette phrase ahurissante. Effectivement pour des personnes qui ne connaissent pas un mot d’anglais, le terme a dû paraître nouveau. Pour qui connaît le sens du mot «story» son emploi par Snapchat et autres réseaux sociaux est la négation d’un récit : celui-ci est fait pour durer et non pour s’autodétruire en 24 heures. Et quand on parle de «short story» c’est l’équivalent d’une «nouvelle» en français, ce qui veut dire un texte assez court (par rapport à un livre) mais sûrement pas éphémère.

Narratif, ou racontar ?

En fait, la «story» n’est rien d’autre qu’une succession de textes et surtout d’images, très brefs et très oubliables, en supposant que les jeunes utilisateurs sont quasiment analphabètes et ne disposent pas d’une mémoire à long terme. Et même s’il s’agit de traiter des sujets «sérieux», l’illusion est créée, qu’on peut les comprendre en quelques mots ou images-chocs. La «story», si mal nommée, est un avatar de plus dans la longue histoire (history) du découpage de la réalité en tous petits morceaux, ce qui épargne au lecteur/spectateur toute réflexion personnelle. Même si la presse écrite et la presse audiovisuelle ne se limitent pas à ces court-circuits, il suffit de regarder les émissions de chaînes d’information en continu pour se rendre compte que chaque «sujet» est traité en 5 minutes au plus, quitte à dissocier en petits fragments (de questions et de réponses) un sujet important, voire omniprésent comme l’invasion de l’Ukraine ou l’épidémie de Covid-19. Ce n’est pas encore le format du «spot» publicitaire, qui dure environ 20 secondes, mais on s’en rapproche. Il suffit de voir combien deviennent fébriles la plupart des animateurs de plateaux télévisés lors qu’un des invités commence à déborder sur le temps de la question suivante. La «storysation» (horrible barbarisme !) de l’information ne s’adresse pas qu’aux adolescents (supposés ne pas pouvoir fixer leur attention plus de 5 minutes), mais se généralise.

Venons-en à un autre terme devenu à la mode depuis quelques mois : le narratif. «Le narratif de Poutine n’a pas varié depuis des années» ; «Le narratif du Parti socialiste ne s’est pas renouvelé depuis 10 ans» ; «Le narratif de la pandémie s’est modifié depuis janvier 2022.» Tous ceux qui l’emploient ne sont pas de parfaits illettrés, et la plupart savent que «narratif» est un adjectif et jamais un nom. Il suffirait de dire «le récit», le «conte», voire, le cas échéant, le «racontar». Alors pourquoi «le» narratif ? Parce que ça fait plus riche que «récit». Tout part pourtant du «récit», puisque bon nombre d’experts et commentateurs politiques nous expliquent à longueur de journée que ce que veut tel homme politique, est d’imposer un «récit» qui sera sa marque dans l’Histoire. Et même tout ce qu’il fait, en tout temps, c’est fabriquer ce «récit». Autrement dit, peu importent ses actions, c’est le «récit» de ces actions qui compte. Et il agit en fonction du «récit» qu’il veut imposer (c’est-à-dire qui restera dans les mémoires). Alors, s’il parvient à imposer un «narratif» ce sera bien plus fort que s’il se contentait d’imposer un «récit». Ici on reste au degré zéro de la compréhension de ce qu’est un récit, une histoire, une fiction, une intrigue, une représentation, et ainsi de suite [1].

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Revenons 25 siècles en arrière et lisons (ou relisons) la Poétique d’Aristote. Il parle essentiellement du théâtre et en particulier de la tragédie (un deuxième volume sur la comédie a disparu). La tragédie, dit-il, imite la vie humaine «agrandie», alors que la comédie la rapetisse. Les uns sont héroïques, les autres ridicules. Entrant dans le détail de l’examen des tragédies, Aristote énonce ce qui est resté depuis le credo des auteurs : l’essentiel est l’action ou l’intrigue, c’est-à-dire la succession des péripéties et leurs retournements, hasards et nécessités. Il prend l’exemple d’Œdipe-Roi de Sophocle, la tragédie la plus riche en «suspens» et en retournements. Le reste : jeu des personnages, musique et chants, costumes et décors, etc., est secondaire. Il est donc question de récit, mais de récit comme porteur d’une intrigue. Le récit, insistons-y, est ce qui supporte l’intrigue et non l’inverse. Pour Aristote dire que tel ou tel personnage de théâtre (ou personne du monde «réel») est là pour bâtir un récit, voire un narratif, est une totale absurdité. Le récit fait apparaître l’intrigue, laquelle ressort d’un ensemble de faits disparates, que le récitant ordonne. Ainsi tel homme politique, tel savant, tel sportif ne cherche pas à construire un «narratif», mais à accomplir telle ou telle action.

Passons au XIXe siècle et à la linguistique. Charles Sanders Peirce (1839-1914) a établi une théorie du signe [2], composé d’une triade : un representamen (capacité de signifier), un objet (ce qui existe) et un interprétant (lien entre capacité et objet). L’important ce sont les trois termes (et non deux comme dans les théories du signifiant/signifié, qui font la part belle au signifiant – autrement dit au récit). Je vais prendre un exemple pour l’illustrer : des manifestants (interprètes, acteurs) font état d’un manifesté (l’objet, la cause, le but) par le biais d’une manifestation (exercice d’une capacité). Disons aussi : récité, récitant, récitation. L’essentiel est, bien sûr, le manifesté, le récité, sans lesquels on se mobiliserait pour rien, à vide. Quand les politologues – ou autres experts – parlent de «récit» (ou de «narration», s’ils parlent français), ils parlent sans doute de la manifestation, de la récitation ; mais où sont passés le manifesté et le manifestant ? Ils restent dans l’ombre, ils sont indéfinis. Pourtant c’est bien d’un manifesté, d’un récité, d’un objet dont on parle.

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Poutine ne cherche pas à imposer un «narratif» ou un «récit» mais à établir un manifesté qui peut être désigné comme «extension territoriale au prix de destructions massives». Les réparations, lorsqu’elles auront lieu, ne consisteront à «bâtir» un nouveau «narratif», mais à reconstruire effectivement des équipements, des logements, des corps brisés, des âmes blessées. Et lorsque le président de l’Ukraine dialogue, à distance, avec divers parlements, ce n’est pas pour être applaudi, mais pour obtenir des armes.

[1] Pour qui voudrait approfondir la distinction entre History et story, je conseille Temps et récit, de Paul Ricœur.
[2] Voir par exemple, Écrits sur le signe, Points-Seuil, 2017.

 

Michel Juffé

Né en 1945, Michel Juffé est un philosophe français, intéressé aux questions d'éthique, de philosophie politique et d'écologie. Il fut conseiller du vice-président du conseil général de l'écologie et du développement durable (2003-2010) et a enseigné dans plusieurs grandes écoles et universités. Auteur d'une douzaine d'ouvrages, il a récemment publié Sigmund Freud – Benedictus de Spinoza, Correspondance, 1676-1938 (Gallimard, 2016), Café-Spinoza (Le Bord de l'eau, 2017), Liberté, égalité, fraternité... intégrité (L'Harmattan, 2018), A la recherche d'une humanité durable (L'Harmattan, 2018) et, dernièrement, Éclats d’un monde disparu (Élan des mots, 2020), Nietzsche lecteur de Heidegger (Élan des mots, 2021) et Vlad le destructeur (Élan des mots, 2022).

 

 

Commentaires

Il y aurait beaucoup à dire sur cette tribune et son point de départ.
M Juffé en sait beaucoup plus sur les réseaux sociaux que moi, je dois dire.
Il me semble que… le mot « novlangue » que je me refuse à employer, est un mot qui permet d’appréhender ce qui nous engouffre en ce moment, et qui a déjà engouffré nos ancêtres, à des moments propices. Au moins la partie « nov » vient du grec… ancien, et la partie « lingua » doit venir du latin, si je ne me trompe pas… un mot chimère, alors, comme les chimères que nous voulons fabriquer (« factum non genitum ») en laboratoire.
Je suis en train de lire, péniblement, par manque de connaissances, un livre de Claudia Moatti qui s’appelle « Res publica, histoire romaine de la chose publique ». Mme Moatti part des textes eux-mêmes, pour essayer de ressentir, et rendre compte de comment les Romains ont perçu leur monde, et son organisation politique, étant donné que le mot « LA république » n’est pas arrivé avant le 16ème siècle en Occident. Le fichu grec, avec des prédispositions pour former des substantifs bien encapsulés grâce à l’article défini, qui suggèrent un monde… objectif, comme les objectifs des appareils photos, a fait rouleau compresseur sur le latin. A vrai dire… sur quoi la langue grecque n’a-t-elle PAS fait rouleau compresseur en Occident, et depuis bien longtemps maintenant ? Y compris sur la pensée de Jésus…(Si j’étais sage je reviendrais sur l’article de Beneveniste, « Catégories de langue, catégories de pensée », dans sa linguistique générale, article lu il y a très longtemps maintenant.)
Si on regarde Peirce à la lumière de la langue… grecque, il y a une prédisposition à postuler un objet déjà existant que la langue se contente de « nommer », par exemple, dans un rapport qui est binaire. Mais mon « De Saussure », celui que j’ai lu, ne postule pas un rapport binaire, mais un rapport trinitaire, avec signifiant/signifié/référent. J’affectionne particulièrement… la trinité. D’autant plus que les Grecs eux-mêmes, de la hauteur de leur.. putain de langue reconnaissaient que la société était une affaire de trois.
Selon Madame Moatti, le rapport au monde que permettait le latin était bien plus axé sur l’interprétation, et d’une réalité mouvante construite grâce à l’interprétation. Cela me convient. Si… de nos jours « on » appelle ça relativISME, alors, tant pis, je suis une relativiste.
Je trouve, avec regret, que notre monde (moderne) devient de plus en plus… grec, et que c’est dommage. Quand je pense au sort d’Athènes, cela me fait frémir.
Grande recommandation pour le livre de Claudia Moatti. Il faut oser le penser, que LA république est une invention moderne… que les Romains eux-mêmes ne connaissaient pas, et qu’ils ne PENSAIENT PAS. Un cadre… (politique, un mot.. grec) dont ils ne disposaient pas.
Ah.. on vit dans un monde où le meilleur côtoie le pire… d’un côté, le livre de Moatti, de l’autre les discours des soi-disant journalistes aux heures de GRANDE écoute…
Comme à Athènes, au moment où Euripide s’en désespérait ?

par Debra - le 5 avril, 2022


Toujours ravi de m’instruire avec vos commentaires, Debra. Je me souviens que De Saussure parlait de 3 termes, mais je n’ai aucun livre de lui sous la main, alors que j’ai relu Peirce récemment.
Quant aux Grecs et Romains ne connaissant ni l’une ni l’autre langue, je ne sais que penser.
Mon propos général est l’alerte à la binarisation généralisée, à l’absence de disputatio, à la propension à croire que dire quelque chose est suffisant (dire c’est faire écrivait Austin, en extrapolant largement). Je récuse complètement la dichotomie sujet/objet, car, fidèle à Spinoza, je ne vois que des corps qui affectent des corps, à l’infini.

par Michel Juffé - le 5 avril, 2022


M Juffé, il ne faudrait pas me prêter plus que j »ai.
En bonne Américaine, j’ai grandi à une époque où il était déjà… convenu qu’on pouvait être une personne cultivée et instruite sans connaître quoi que ce soit au latin et au grec. C’est une forfanterie incroyable à mes yeux… maintenant que j’ai glané une culture anecdotique, étant très loin de Montaigne qui a appris le latin dès son tendre enfance, suivant un parcours… eugéniste où ses parents l’ont installé pour sa période nourrisson- deux ans chez des paysans pour le ramener à la maison et parler latin. (Je n’aurais jamais pu me séparer de mes enfants comme ça.)
(Petit pincement pour le Quartier Latin à Paris…)
Ayant grandi dans une culture qui ne voyait aucun mal à ignorer souverainement ce qui constitue les blocs de pierre qui continuent à fabriquer notre civilisation (pour le lexique) sans même parler de la grammaire, je suis… très déçue, M Juffé, à voir avec quelle allégresse la vieille Europe saute dans le train en marche pour se précipiter au dessus de la falaise, en bradant pour des cacahuètes ce qui a pu faire sa grandeur à mes yeux de petite parvenue, et a fait qu’en arrivant ici, il y a longtemps, j’ai rencontré des personnes dont la culture m’éblouissait. (Mais il est vrai que l’enseignement scolaire du latin (et plus rarement, du grec) était déjà une pitance au moment où mes enfants ont picoré dedans à l’adolescence.)
Il y a une phrase du Deuteronome que Freud avait cité sans même peut-être savoir d’où elle venait : « ce que tu as reçu de tes pères, hérite-le pour pouvoir le posséder. » Je ne crois pas la déformer (mais ça m’arrive…), et ne peux pas donner la location exacte, mais je trouve qu’elle est bien dite.
Avec une arrogance ? certaine, je vais ajouter « hérite-le pour pouvoir le posséder afin d’éviter, autant que possible, d’en être consumé ».
Pour le latin et le grec, il n’est jamais trop tard pour continuer à s’instruire en prenant le temps de le faire, d’une manière ou d’une autre, comme vous devez le savoir. La vraie aristocratie se mesure au temps qu’on PREND pour faire des choses qui nous élèvent tout en nous procurant du plaisir. A mon avis. En laissant les gens battre les tam tams au loin pour ou contre l’argent. Ainsi va le monde… depuis toujours.

par Debra - le 6 avril, 2022


Je vous offre mes excuses, M Juffé, pour avoir lu trop vite votre réponse. Oui, la discussion disparaît, alors qu’on nous abreuve du mot « débat » ; si j’ai bien compris, je suis d’accord avec vous. Je n’ai pas lu Spinoza, et n’éprouve pas le désir de le faire pour l’instant. Je me fais vieille, même plus jeune que vous… et je me crispe par rapport à notre actualité et ce que je perçois comme un rouleau compresseur pour détruire ce que nous avons reçu de nos pères. Je relis beaucoup d’oeuvres que j’ai lus plus jeunes, en étant ravies de sentir à quel point j’ai une… nouvelle compréhension de la grande littérature, avec mon temps qui passe. Elle bouge moins que moi ; sa « vie » durera plus longtemps que la mienne.
Et je travaille les langues, à ma manière.
Essayer de penser comment la langue grecque a colonisé la mentalité romaine, ses institutions, me fascine, comme cela me fascine de voir à quel point cette histoire de l’article DEFINI est grandement responsable du fait que nous nous lançons… des étiquettes en guise d’insultes en ce moment. (En anglais américain, quand on parle d’insulter quelqu’un on emploie l’expression « to call somebody names », donc… coller un nom à quelqu’un.)
Petite histoire pour ce matin : dans la Genèse, au moment de la création d’Adam, Dieu dit qu’il n’est pas bon que l’Homme reste seul, et le prend par la main et lui fait faire le tour du jardin pour lui présenter la création, et l’Adam se pose devant chaque…vivant de la création et l’appelle par son nom. La Bible reconnait que le fait de coller un nom à un objet vivant n’est pas suffisant pour l’Homme. Et ainsi, Dieu procède à la création d’Eve, l’Autre d’Adam. Avec la création d’Eve, Adam a trouvé… une adresse, une compagnie, quelqu’un avec qui DISCUTER, se disputer même, alors que… coller des étiquettes sur le vivant (et pourquoi pas des diagnostiques, pendant qu’on y est ?) est une démarche (grecque…) de vrai chiantifique. On peut coller des étiquettes du matin au soir, cela ne fait pas de la conversation, ni de la dispute.
Il n’est pas mauvais de faire de la classification, mais quand les relations disparaissent au profit de la classification, alors l’Homme se sent seul. Très seul, et ce n’est pas bon, avec ou sans Internet. (La binarité dont vous parlez est un résultat de l’opération de la disjonction, de… l’exclusion.)
Il est plus difficile de coller des étiquettes… sans l’article défini. A mon avis…
Et le latin est peut-être une langue qui pense davantage depuis le verbe… qui MET EN RELATION, alors que le substantif ne le fait pas.

par Debra - le 6 avril, 2022



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