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Machiavel et Sartre : Un autre regard sur l’existentialisme

5/07/2022 | par Jean Zaganiaris | dans Classiques iPhilo

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ANALYSE : Cet article vise à mettre en perspective les idées de Machiavel et de Sartre afin de repenser politiquement l’idée de liberté au sein des pratiques du sujet. En effet, selon Jean Zaganiaris, la façon dont l’auteur du Prince définit les gouvernants, dont l’objectif est de conquérir et garder le pouvoir, donne un nouvel éclairage aux propos sartriens sur la condamnation à être libre.


Docteur en Science politique de l’Université de Picardie, enseignant-chercheur à l’École de gouvernance et d’économie de Rabat de 2010 à 2019, Jean Zaganiaris est professeur de philosophie au lycée Descartes de Rabat et appartient à la formation doctorale «Genre, culture, société» de l’Université Hassan II. Il a notamment publié Un printemps de désirs, Représentations des genres dans la littérature et le cinéma marocains à l’heure des Printemps arabes (éd. La Croisée des Chemins, 2014) et Parlez-moi de Littérature, pour un autre regard sur le champ littéraire marocain (éd. Marsam, 2017).


Mettre en perspective Machiavel et Sartre

Si l’on a longtemps défini Kierkegaard comme l’un des fondateurs de l’existentialisme, notamment à partir des références effectuées par Heidegger ou Sartre[1], force est de constater que d’autres mises en perspective tout aussi heuristiques seraient possibles. La liberté évoquée par les existentialistes ne se limite pas à l’angoisse mais concerne aussi les choix. Je tiens donc tout d’abord à remercier et à féliciter mes élèves de terminale du lycée Descartes de Rabat avec qui j’ai pu avoir un certain nombre d’échanges sur les rapprochements possibles entre Machiavel et Sartre. Peu de travaux ont relié ces deux auteurs. Matthias Lievens montre que Sartre ne se réfère quasiment pas à la pensée machiavélienne pour discuter ou illustrer ses concepts[2]. En effet, dans Les cahiers pour une morale, publié après la mort de Sartre, nous trouvons des références plutôt péjoratives à l’égard de ce qu’il nomme le «machiavélisme» : «Plus l’agent historique choisit pour moyen la violence, le mensonge et le machiavélisme, plus il est efficace»[3]. Le machiavélisme est associé à une efficacité pragmatique dénuée de toute morale et n’hésitant pas à recourir à la violence pour parvenir à ses fins[4]. C’est d’ailleurs à partir de la dimension politique que Mathias Lievens justifie la mise en perspective entre Machiavel et Sartre, et non de la dimension existentialiste.

Pourtant, quand bien même d’importantes différences distinguent ces deux auteurs, nous pensons que certaines mises en perspective peuvent être établies entre le penseur florentin du seizième siècle et le philosophe contemporain, ayant énoncé dans L’existentialisme est un humanisme (1946)que «l’homme est condamné à être libre». Que signifie cette formule ? Elle ne veut pas dire que l’homme peut faire ce qu’il désire, c’est-à-dire tout ce qui lui plait. Être condamné à être libre, c’est être perpétuellement contraint de faire des choix en situation – c’est-à-dire dans un rapport au monde que l’on n’a pas forcément choisi –, et d’être responsable de ces choix vis-à-vis de nous-mêmes, de notre conscience, et vis-à-vis des autres, qui nous jugent et nous essentialisent. Dostoïevski avait écrit :

« »Si Dieu n’existait pas, tout serait permis ». C’est là le point de départ de l’existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n’existe pas, et par conséquent l’homme est délaissé, parce qu’il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s’accrocher. Il ne trouve d’abord pas d’excuses. Si, en effet, l’existence précède l’essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit, il n’y a pas de déterminisme, l’homme est libre, l’homme est liberté. Si, d’autre part, Dieu n’existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite. Ainsi, nous n’avons ni derrière nous, ni devant nous, dans le domaine lumineux[5] des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C’est ce que j’exprimerai en disant que l’homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu’il ne s’est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu’une fois jeté dans le monde il est responsable de tout ce qu’il fait.»[6]

Nous sommes «condamnés» dit Sartre car nous n’avons pas choisi d’être au monde ; on nous y a « jeté ». Par contre, nous sommes libres dans ce monde car «l’existence précède l’essence». Nous n’avons pas une nature prédéterminée, au même titre que les objets qui ont été créés avec une fonction précise. Nous ne sommes pas comme le coupe-papier qui a été créé pour ouvrir les lettres. D’abord nous existons, ensuite nous acquérons une essence, une nature, à travers nos actes et les jugements d’autrui, qui nous définissent soit comme un héros ou comme un salaud à partir des choix que nous avons effectués. Ces choix, nous les faisons seuls, avec angoisse (car nous ne savons pas s’ils seront « bons ») et nous ne devons-nous chercher aucune excuse, nous réfugier derrière aucun déterminisme une fois que nous les avons faits. Il faut les assumer.

Lire aussi : Jean-Paul Sartre : conscience de soi et conscience d’autrui (D. Guillon-Legeay)

Dire que Machiavel serait un précurseur de l’existentialisme n’a aucun sens, quand bien même la quête des origines de ce courant philosophique au sein de la pensée de Kierkegaard, dont Heidegger et Sartre avaient lu les textes, peut s’avérer tout aussi arbitraire. Georges Canguilhem n’a pas tort de dire que c’est « le commentateur » qui créé le «précurseur»[7]. Par contre, une mise en perspective des idées de Sartre avec celles de Machiavel pourrait s’avérer utile, notamment du point de vue de la dimension existentialiste du pouvoir politique et de l’individu.

L’insoutenable non légèreté du choix

Dans Le Prince (rédigé en 1513 et publié en 1532), le penseur florentin décrit tout un ensemble de situations où le dirigeant doit choisir en étant dans la plus grande solitude, comme le rappelle Louis Althusser dont la pensée se situe aux antipodes de l’existentialisme sartrien mais qui éclaire de manière fondamentale celle de Machiavel[8]. Cette solitude est source d’angoisse car le prince peut se tromper et subir des conséquences catastrophiques. Pour Machiavel, l’enjeu n’est pas de gouverner en vue du bien commun de la cité mais de conquérir et de garder le pouvoir dans un monde violent.

Dès lors, l’une des questions qui se pose est de savoir s’il vaut mieux être aimé que craint une fois que l’on a conquis le pouvoir ? Le meilleur serait l’un et l’autre répond Machiavel dans le chapitre XVII du Prince[9]. Toutefois, comme cela est « difficile » (mais néanmoins pas impossible), le prince doit faire un choix. Machiavel lui conseille d’être craint plutôt qu’aimé car la peur est moins éphémère dans l’esprit de ses sujets que l’amour, qui disparait dès que les intérêts de chacun sont en jeu :

«De là naît une dispute : s’il est meilleur d’être aimé que craint ou l’inverse. On répond qu’on voudrait être l’un et l’autre ; mais comme il est difficile de les marier ensemble, il est beaucoup plus sûr d’être craint qu’aimé, quand on doit manquer de l’un des deux. Des hommes, en effet, on peut généralement dire ceci : qu’ils sont ingrats, changeants, simulateurs et dissimulateurs, ennemis des dangers, avides de gain ; et tant que tu leur fais du bien, ils sont tout à toi, t’offrent leur sang, leurs biens, leur vie, leurs enfants, comme j’ai dit plus haut, quand le besoin est lointain ; mais quand il s’approche de toi, ils se dérobent.»[10]

Mais avant de suivre le conseil, il y a un choix qui se présente au Prince et auquel il doit faire face, seul. Comme le rappelle également Machiavel dans le chapitre 23, le Prince ne doit pas suivre passivement les conseils que son entourage lui donne ; pas plus qu’il ne doit rester passif face à la fortuna, la chance, les aléas. Au contraire, la pensée de Machiavel est une pensée de l’action, de l’agir en situation qui fait grandement écho à la démarche existentialisme sartrienne, certes centrée sur le sujet et le projet de vie de l’individu. C’est ce qu’indique l’exemple de la fille se rendant à un rendez-vous galant et condamnée à être libre, c’est-à-dire à faire des choix et à les assumer vis-à-vis d’elle-même et des autres :

«Voici une femme qui s’est rendue à un premier rendez-vous. Elle sait fort bien les intentions que l’homme qui lui parle nourrit à son égard. Elle sait aussi qu’il lui faudra prendre tôt ou tard une décision. Mais elle n’en veut pas sentir l’urgence : elle s’attache seulement à ce qu’offre de respectueux et de discret l’attitude de son partenaire. Elle ne saisit pas cette conduite comme une tentative pour réaliser ce qu’on nomme «les premières approches», c’est-à-dire qu’elle ne veut pas   possibilités de développement temporel que présente cette conduite : elle borne ce comportement à ce qu’il est dans le présent, elle ne veut pas lire dans les phrases qu’on lui adresse autre chose que leur sens explicite ; si on lui dit : « Je vous admire tant », elle désarme cette phrase de son arrière-fond sexuel, elle attache aux discours et à la conduite de son interlocuteur des significations immédiates qu’elle  envisage comme des qualités objectives. L’homme qui lui parle lui semble sincère et respectueux comme la table est ronde ou carrée, comme la tenture murale est bleue ou grise. (…) Mais voici qu’on lui prend la main. Cet acte de son interlocuteur risque de changer la situation en appelant une décision immédiate : abandonner cette main,
c’est consentir de soi-même au flirt, c’est s’engager. La retirer, c’est rompre cette harmonie trouble et instable qui fait le charme de l’heure. Il s’agit de reculer le plus loin possible l’instant de la décision. On sait ce qui se produit alors : la jeune femme abandonne sa main, mais ne s’aperçoit pas   qu’elle l’abandonne. Elle ne s’en aperçoit pas parce qu’il se trouve par hasard qu’elle est, à ce moment, tout esprit. Elle entraîne son interlocuteur jusqu’aux régions les plus élevées de la spéculation sentimentale, elle parle de la vie, de sa vie, elle se montre sous son aspect essentiel : une personne, une conscience. Et pendant ce temps, le divorce du corps et de l’âme est accompli ; la main repose inerte entre les  mains chaudes de son partenaire : ni consentante ni résistante – une chose.»[11]

Sartre ne dit pas qu’il faille s’affranchir des valeurs morales – et de ce point de vue, il prendra rapidement ses distances avec un certain nietzschéisme présent dans La nausée. Au contraire, il prétend que la liberté est l’unique fondement de nos valeurs, qu’elles soient morales ou non. La jeune fille est seule, confrontée à un choix qu’elle ne peut pas ne pas effectuer : s’engager ou non dans cette relation, en laissant ou en retirant sa main. Si elle la retire, il n’y aura pas de relation car l’homme cessera de la séduire. Sartre n’a pas tort d’écrire que l’individu est celui qui permet au néant de faire partie du monde : retirer sa main, c’est néantiser cette relation qui aurait pu avoir lieu si le choix avait été autre. Et même ne pas choisir reste quand même un choix, quand bien même cela implique une certaine chosification de la personne qui refuse de s’assumer comme sujet libre.

Lire aussi : Qui est Kierkegaard ? (Jean-François Crépel)

Ce sont nos choix qui font de nous ce que nous sommes, tant chez Sartre que chez Machiavel. Il ne s’agit pas pour le penseur florentin de dire que le prince doit être immoral. Au contraire, quand il le peut, il doit préférer faire le bien, être religieux, clément, humain, ne serait-ce que pour sauver son âme[12]. Mais quand les circonstances l’exigent, il doit renoncer à la vertu s’il veut garder son trône : «comme je l’ai dit plus haut, ne pas s’écarter du bien, s’il le peut, mais savoir entrer dans le mal, s’il le faut»[13]. En d’autres termes, le Prince est condamné à être libre dans l’exercice du pouvoir. Choisira-t-il d’être vertueux et risquer de perdre le pouvoir ou de ne pas être vertueux quand les circonstances l’exigent afin de garder ce dernier. Contrairement aux propos tenus par Aristote dans Les politiques, il n’y a pas de bons et de mauvais régimes définis à partir de la recherche du bien commun de la cité[14]. Pour Machiavel, il n’y aurait pas un pouvoir qui serait bon par nature car il serait désintéressé et un pouvoir mauvais par nature en raison des actes de cruauté ou de perfidie qu’il commet. L’enjeu est, comme nous l’avons dit, de garder et de conquérir le pouvoir. Toutefois, cela ne signifie pas que Machiavel soit relativiste. Tout comme chez Sartre, il y a également une morale chez lui. Si le Prince est bon, il sauvera son âme, ne sera pas damné, mais il aura de forte chance de perdre son trône. Dès lors, la pensée de Machiavel s’inscrit dans le cadre de l’agir. Il ne faut pas toujours compter sur la chance, la fortuna, et sur la vertu de ses sujets. Le prince ne doit pas être uniquement vertueux mais aussi viril et virtuose[15]. C’est à ce niveau que se trouve l’importance du choix chez Machiavel et qu’une confrontation avec Sartre peut être intellectuellement stimulante. Le Prince est condamné à être libre dans sa façon de gouverner. Est-ce qu’il décidera d’être bon, vertueux, d’avoir une attitude morale afin de préserver son âme mais d’avoir de grandes chances de perdre son trône, ou bien choisira-t-il de mentir, de tromper, de tuer et d’augmenter ses chances de garder le pouvoir mais en sacrifiant son âme, en acceptant une possible damnation.

Abdellah Laroui a parfaitement raison de dire que la politique chez Machiavel est l’art de faire croire aux apparences et aux illusions[16]. S’il veut garder son trône, le prince doit savoir «simuler» et «dissimuler» (chapitre XVIII). Toutefois, il n’échappe pas aux choix qui se présentent à lui, à tous ces possibles qui s’offrent à lui dans une situation qu’il n’a pas choisie, une situation imposée par les contingences de la vie, comme le rappelle Sartre en évoquant l’exemple de la tuberculose, et avec lesquels il doit composer. :

«Me voilà tuberculeux par exemple. Ici apparaît la malédiction. Cette maladie qui m’infecte, m’affaiblit, me change, limite brusquement mes possibilités et mes horizons. J’étais acteur ou sportif, je ne puis plus l’être […] J’étais un bouquet de possibilité, on ôte quelques fleurs, le bouquet reste dans le vase, diminué, réduit à quelques éléments. Mais en réalité il n’en est rien. Cette image est mécanique. La situation nouvelle quoique venue du dehors doit être vécue c’est-à-dire assumée dans un dépassement. Il est vrai de dire qu’on m’ôte des possibilités mais il est vrai aussi que j’y renonce ou que je m’y cramponne ou que je ne veux pas voir qu’elles me sont ôtées ou que je me soumets à un régime systématique pour les reconquérir. En un mot ces possibilités ne sont donc pas supprimées mais remplacées par un choix d’attitudes possibles envers la disparition de ces possibilités. Et d’autre part, surgissent avec mon état nouveau des possibilités nouvelles, possibilités à l’égard de ma maladie (être bon ou mauvais malade).»[17]

Quand bien même des différences importantes subsistent entre Machiavel et Sartre, notamment sur la façon de définir la morale ou de penser la question de l’ontologie, nous retrouvons chez ces deux penseurs une grande proximité quant au rapport à l’action au sein de l’existence. Les individus sont condamnés à être libres dans un contexte où des dilemmes parfois insolubles se présentent à eux et où des choix devront être pris et assumés, vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres.


[1] J. Bauffret, Introduction aux philosophies de l’existence, de Kierkegaard à Heidegger, Paris, Denoël, 1971.

[2] M. Lievens, «L’hypothèse machiavélienne de Sartre. Le conflit comme garant de la liberté», Études sartriennes, 2019, n°23, pp.227-233.

[3] J. P. Sartre, Cahiers pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, p.27.

[4] Sur l’ambivalence des expressions «machiavélique» et «machiavélisme», voir P. Corcuff, «Merleau-Ponty ou l’analyse politique au défi de l’inquiétude machiavélienne», Les Études philosophiques, 2001, n°57, pp.203-217.

[5] Lumineux : sacré

[6] J. P Sartre, L’Existentialisme est un humanisme, [1946], Paris, Nagel, 1970, pp.36-37.

[7] G. Canguilhem, Etudes d’histoire et de philosophie des sciences, Paris, J. Vrin, 1994, pp.20-23. Sur ce point méthodologique, voir J. Zaganiaris, « Des origines du totalitarisme aux apories des démocraties libérales : interprétations et usages de la pensée de Joseph de Maistre par Isaiah Berlin », Revue Française de Science Politique, 6, décembre 2004 ainsi que Spectres contre-révolutionnaires, interprétations et usages de la pensée de Joseph de Maistre (XIXe-XXe siècles), Paris, L’Harmattan, 2006.

[8] L. Althusser, «Solitude de Machiavel», [1978], Multitude, mai 1990.

[9] Machiavel, Le Prince, [1532], Paris, GF Flammarion, 1992, traduit et présenté par Y. Lévy, p.138.

[10] Ibid.

[11] J. P Sartre, L’Être et le néant, [1943], Paris, Gallimard, 2020, pp.105-106.

[12] Voir sur ce point l’ouvrage de M. Viroli, Machiavelli’s God, Princeton, Princeton University Press, 2012.

[13] Machiavel, Le Prince, op. cit, p.143.

[14] Sur les liens et les différences entre Aristote et Machiavel, C. Lefort, Le travail de l’œuvre de Machiavel, [1972], Paris, Tel Gallimard, 1986, pp.347-348 et pp.416-427 ; J. G. A Pocock, Le moment machiavélien, [1975], Paris, PUF, 1997, pp.3-54.

[15] Sur ce point, voir Q. Skinner, Machiavel, [1989], Paris, Seuil, 2001, surtout pp.52-70.

[16] A. Laroui, «Ibn Khaldun et Machiavel», Islam et modernité, Casablanca, Centre Culturel Arabe, 2001, 2e édition, pp.118-119, qui rapproche Machiavel de Ibn Khaldun en s’appuyant sur leur vision commune de la politique «comme l’art de faire croire aux apparences et illusions».

[17] J. P. Sartre, Cahiers pour une morale, op. cit., pp.447-448.

 

Jean Zaganiaris

Docteur en Science politique de l'Université de Picardie, enseignant-chercheur à l'Ecole de gouvernance et d'économie de Rabat de 2010 à 2019, Jean Zaganiaris est professeur de philosophie au lycée Descartes de Rabat et appartient à la formation doctorale «Genre, culture, société» de l'Université Hassan II. Il a notamment publié Un printemps de désirs, Représentations des genres dans la littérature et le cinéma marocains à l'heure des Printemps arabes (éd. La Croisée des Chemins, 2014) et Parlez-moi de Littérature, pour un autre regard sur le champ littéraire marocain (éd. Marsam, 2017).

 

 

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