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Les secrets des Anciens pour vaincre la mort

7/10/2023 | par Alban Alloix | dans Classiques iPhilo | 1 commentaire

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ANALYSE : Le propre de l’être humainest d’être pleinement conscient du fait qu’il est voué à la mort et, sur ce point au moins, tous les hommes sont égaux. Mais le sommes-nous lorsqu’il s’agit de le penser et de l’assumer, et quel comportement adopter, si ce n’est le déni, face à ce funeste destin ? C’est sur certaines représentations philosophiques de la mort qu’Alban Alloix nous propose ici de nous pencher brièvement, puisque c’est, au moins en partie et peut-être fondamentalement, la mort qui donne sens à la vie.


Alban Alloix a suivi des études de philosophie à Grenoble, et est actuellement doctorant («Le problème du Mal chez Philon d’Alexandrie»). Il étudie tout particulièrement la philosophie antique et l’histoire des religions, et a animé des ateliers en collège et lycée sur les questions liées à la laïcité.


Tout un chacun s’est déjà demandé, sérieusement ou non, ce qu’il pouvait bien y avoir après la mort et quel sens prend la vie face à la finalité. Si ce questionnement peut-être tantôt effrayant tantôt rassurant, il n’en demeure pas moins que la pensée ne peut s’ancrer sur rien de stable et ne sait jamais sur quel pied danser. Ainsi, nous pouvons nous consoler de voir en la mort, la fin des souffrances de proches malades. D’un autre côté, nous éprouvons de la peur face à l’idée d’un jour ne plus exister, sensation de sombrer dans le néant comme si nous n’avions jamais vécu. Si la question nous semble neuve puisque toujours réactualisée par le sujet pensant, c’est pourtant, sans doute, une préoccupation vieille comme l’humanité. Mais comment les philosophes de l’Antiquité ont fait face à l’angoissante réalité ? Quelles réponses ont-ils apportées à leurs contemporains et quels enseignements pouvons-nous en tirer ? Pour tenter d’obtenir une vision large nous commencerons par examiner la thèse épicurienne qui consiste en une acceptation absolue de ce qui est inévitable. Puis nous nous intéresserons aux Hermétistes, trop peu connus, mais dont l’apport intellectuel doit être pris en compte dans l’histoire de la pensée.

Épicure : « la mort n’est rien pour nous »

Cette phrase a résonné pendant des siècles comme un étendard défiant le jugement dernier et recèle pourtant une profonde liberté. Comment Épicure peut-il écrire cette phrase avec autant d’assurance et de constance ? Pour comprendre sa vision de la mort, il faut déjà comprendre sa vision de la vie. Pour être heureux, puisque c’est là le but de l’existence, comme il le dit lui-même dans sa Lettre à Ménécée : «il faut donc consacrer ses soins à ce qui produit le bonheur»[1]. Il est nécessaire de comprendre que l’individu ressent deux choses contradictoires, soit il éprouve la souffrance, soit le plaisir. Plaisir qui ne se définit autrement qu’en l’absence de douleur. Cette absence de déplaisir et de souffrances est en soi déjà un plaisir, c’est donc le début du bonheur. La pensée épicurienne est un eudémonisme. Le bonheur n’est donc pas une chose que l’on atteint après un long cheminement qui ne garantirait même pas de le trouver. Il ne consiste pas non plus en une recherche de plaisirs toujours plus élaborés qui serait en réalité une souffrance puisque celui qui a toujours besoin d’une sensation plus intense, plus forte, souffre d’une addiction. Comme celui qui consommerait des drogues, cherchant un certain plaisir, doit constamment augmenter la dose s’il veut ressentir ses effets. Au final, il n’est jamais rassasié ni heureux et le plaisir n’est qu’une courte trêve dans un tiraillement entre le désir toujours plus affamé et la douleur de la frustration.

Le mot d’ordre du plaisir épicurien est donc : simplicité. J’ai soif, c’est une sensation désagréable, je bois, je mets fin à ce désagrément, je ressens donc du plaisir, je suis heureux. L’épicurien sait se satisfaire de peu car il sait que plus le désir est grand, plus la souffrance l’est aussi. Il s’agit donc pour lui d’établir une hiérarchie des désirs afin de satisfaire ceux qui sont vraiment nécessaires à la vie. En ce sens il est préférable de délaisser un plaisir s’il sera ensuite source de douleur. Par conséquent, si la vie est faite de sensations, la mort en est l’absence. Elle est donc cessation de toute souffrance. «J’ai quitté la vie sans rancune, j’aurai plus jamais mal aux dents», disait Brassens, cette phrase illustre bien la pensée épicurienne.

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D’autre part, elle n’est pas à craindre puisque lorsque l’individu est vivant la mort est absente et lorsqu’elle est présente la vie n’est plus. Qu’y aurait-il donc à craindre dans ce qui est fin de tout malheur ? Le sage n’est donc pas quelqu’un qui cherche à prolonger indéfiniment la vie, car ce serait aussi prolonger la douleur et le déplaisir. Il ne cherche pas non plus à l’écourter et préfère donc un certain juste milieu qui serait un contentement permanent, une satisfaction durable, ne recherchant pas «à jouir du moment le plus long, mais du plus agréable»[2].

Vaincre la mort, pour les épicuriens, se fait dans l’esprit qui toujours soit se lamente de sa frustration, soit recherche illusoirement tous les plaisirs possibles. Le bonheur se trouve dans une acceptation active de ce qui est inéluctable et dans la satisfaction puisque chaque instant où la souffrance n’est pas, le plaisir est bien présent. Le bonheur est donc dans l’immédiat est non dans la supposition d’une vie meilleure après la mort. Plus encore, se questionner sur la nature de la finalité c’est avant tout se questionner sur la nature du bonheur. L’homme heureux est un homme sage libéré de la mort. La pensée épicurienne vis à vis de la mort n’établit jamais une relation métaphysique avec un au-delà qui serait continuation de la vie et duquel découlerait une certaine consolation pour la vie présente.
Toutefois nous allons voir que pour d’autres systèmes philosophiques cette idée n’a pas pour but de rassurer l’homme mais implique, au contraire une responsabilité intense en cette existence, préparation d’une vie éclairée et clairvoyante à venir.

Les Hermétistes, à la recherche de l’immortalité

L’Hermétisme est une doctrine ésotérique, dont l’enseignement est réservé aux initiés, s’appuyant sur des textes, les Hermetica, dont l’inspiration est attribuée au légendaire Hermès-Trismégiste. La majorité du corpus est constitué de traités philosophiques ou, parfois, occultes. Ils ont été principalement rédigés durant l’Antiquité classique et vont influencer la Kabbale et le Christianisme, mais surtout les alchimistes du Moyen-Âge et de la Renaissance. Cette doctrine fait passer le salut par la connaissance, en ce sens il s’agit d’un gnosticisme. Connaissance de soi et du cosmos, connaissance de Dieu et de comment nous détourner des ténèbres pour nous tourner vers la lumière, comment se libérer de l’illusion de ce monde voué à disparaître et y préférer la vérité intangible et immuable du Créateur.

Il s’agit pour eux de remonter à la cause première et d’en faire l’intime expérience en comprenant l’essence des choses, les relations de sympathie entre les objets de l’univers, c’est à dire la concordance qu’il y a entre eux. Il s’agit d’une idée inspirée du stoïcisme qui prétend qu’une relation de concordance existe entre tout ce qui est, du plus petit élément au plus grand, du macrocosme au microcosme. Autrement dit, l’infiniment petit est un reflet de l’infiniment grand et réciproquement. De même, « l’intellect de chaque individu est à la fois une faculté mentale et un reflet du Noûs divin personnifié »[3], c’est-à-dire un reflet de l’Intelligence absolue et éternelle.

Thôt, dieu égyptien du savoir et de la sagesse, inventeur de l’écriture et de la science,
et protecteur des scribes

Ce savoir aurait été transmit par voie de révélation à Hermès Trismégiste, sage emblématique et pourtant méconnu puisqu’il y aurait eu plusieurs personnages de ce nom au fil des âges dont l’existence est notamment attestée par Hérodote, historien grec du Ve siècle avant notre ère et par la célèbre pierre de Rosette qui, elle, date du IIe siècle avant notre ère. Deux mentions majeures séparées par trois siècles. Son nom vient au départ de l’assimilation des panthéons Grecs et Égyptiens et de la confusion entre les deux principales divinités incarnant savoir et sagesse que sont Hermès pour la Péninsule Hellénique et Thôt pour la Vallée du Nil. Il était de coutume que les savants égyptiens soient assimilés à Thôt en raison de cette sagesse qui ne pouvait leur venir que directement des dieux. Ils furent donc aussi assimilés au syncrétique Hermès-Thôt. Par suite le qualificatif de Trismégiste vient de la tradition égyptienne qui accolait une formule d’honneur au nom du scribe des dieux, le décrivant comme trois fois saint. Trismégiste est donc un superlatif désignant Hermès-Thôt comme trois fois très grand ou saint. Ce titre et cette identification divine renforcent l’idée d’un enseignement vrai, venant directement du monde spirituel contenant le secret de la vie et en même temps de la mort.

C’est bien de ce questionnement existentiel dont il s’agit ici, et qui peut se traduire en ces termes : quels sont ces êtres qui constituent le monde, comment ont-ils été créés, par qui et pourquoi ? Mahé rappelle, dans son introduction au Codex VI, que les textes hermétiques ne constituent pas une recherche ontologique précise et détaillée ni n’établit une classification du réel mais opère entre trois entités : Dieu, le Monde et l’Homme, et tout particulièrement du rapport de ce dernier aux deux précédents. Pourtant il semble qu’il occupe une place centrale puisque le Monde a été fait pour accueillir l’Homme et celui-ci pour honorer Dieu, ce qui donnerait là la raison d’être de ces deux créations.

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Cet enseignement est pétri de culture grecque, rappelons-le, ce qui implique une certaine vision du monde et de l’existence qui se trouve dans un dualisme entre une matière rebelle, illusoire et mortelle et un intelligible dans lequel règne Dieu accompagné de l’éternité et de la vérité comme c’est le cas, d’une certaine façon, dans le platonisme. Le but est donc de s’émanciper de ce qui est changeant, de sortir de l’illusion du monde physique pour tout à la fois ne vivre que pour Dieu et l’honorer en tant que créateur de toute chose et, par conséquent, prendre part à cette éternité qui est plus un don contingent qu’une nécessité in fine. En d’autres termes, servir Dieu est à la fois ce que commande le Bien et le sens de la vie de l’humanité octroyant, de surcroit, l’éternité qui peut aussi se comprendre comme l’expérience intime de l’absolu. Il s’agit donc de s’éveiller. Pour ce faire, comme c’était le cas dans l’épicurisme et dans les différentes stoïcismes, les Hermétistes avaient recours à des exercices spirituels censés les conduire à l’éclatement des voiles de l’illusion qui empêchent chacun de contempler la vérité.

En premier lieu, il faut prier pour demander à être gratifié du Noûs, intelligence rationnelle de source divine, qui seule peut permettre de transcender la matière. À l’aide de cet intellect, il faut se préparer à contempler l’Éternel en s’en faisant une représentation mentale. Mais comment imaginer ce qui n’a pas de consistance physique ? Comment conceptualiser ce qui est au-delà des concepts et penser ce qui échappe à la raison ? Qui plus est l’image est illusoire en ce sens où elle n’est que la représentation de quelque chose et jamais la chose elle-même. Si nous dessinons le portrait de quelqu’un il n’en sera pas pour autant la personne elle-même, capable de percevoir et de penser. L’image n’est donc pas fiable. Sauf si cette image reçoit une âme directement de Dieu, un souffle venu d’en-haut pour ainsi dire qui ne ferait pas d’elle seulement une image mais une «imitation authentique de la vérité»[4]. En ce sens, les Égyptiens ne considéraient pas leurs statues comme de simples idoles mais comme étant animées par les dieux eux-mêmes. Il en va de même pour Dieu qui possède deux images qui sont des «imitations authentiques»[5] de son essence, le Monde et l’Homme. Pour bien comprendre la pensée hermétique, il est nécessaire de ne pas séparer les éléments constitutifs du réel. Dieu, le Monde au sens large et l’Homme ne sont pas des entités étrangères les unes vis à vis des autres. Il faut plutôt les concevoir dans une imbrication et une interaction permanente.

L’âme, l’intelligence divine et la mort

L’on pourrait dire de Dieu qu’il est un monde en lui-même, immobile, permanent, non soumis au devenir et surtout intelligible, doué du νοῦς (noûs), c’est à dire l’intelligence. Il demeure un être invisible mais pourtant apparent dans les choses qu’il crée. Ainsi, en contemplant les merveilles du monde, des choses les plus proches de Dieu, dans les cieux les plus hauts comme les astres, aux choses les plus éloignées comme les végétaux ou les animaux, tout témoigne du génie créateur de l’Être suprême. Si donc Dieu est un monde, le Monde, quant à lui, est un dieu sensible puisqu’il est l’image du créateur, à la différence qu’il est façonné à partir de la matière, soumise au devenir, changeante mais visible. Il est ce que nous avons coutume d’appeler le macrocosme. Toutefois il est le contenant du microcosme, l’infiniment petit dont l’homme fait partie. En ce sens, l’humanité est un monde dans le Monde. Ce qui implique deux choses. La première qu’il appartient aux existants créés par Dieu et que, d’autre part, il est à la fois image de Dieu et image du monde. Chacun, comme pour le Monde, peut faire l’expérience de son propre corps et contempler l’œuvre de la Cause première, l’agencement parfait des organes, la perfection de l’organisation et de la motricité des membres. Qui aurait pu faire cela sinon une entité douée de sagesse et d’omniscience telle que Dieu ? Voilà la question que pose Hermès Trismégiste. Face à cette réalité, l’individu comprendra alors que le but ultime de l’Être suprême n’est autre que créer et engendrer, c’est la définition hermétique de la vie. Vivre c’est engendrer, Dieu est la vie, Dieu engendre et tout ce qui est vivant est engendré par la vie. Ainsi, en contemplant son propre corps, l’Homme a déjà en soi l’idée de Dieu et donc de sa propre origine.

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Qui plus est, s’il y a une hiérarchie de l’Univers, dont les astres forment la voute, plus haute et plus proche de Dieu et dont la terre forme le plancher, pour ainsi dire, et donc l’étant le plus éloigné alors l’Humain est aussi fait de cette même répartition. Les astres sont le modèle de la tête, formant le haut du corps, lieu où réside l’âme contenant l’intelligence divine, νοῦς. Celle-ci, de même essence que Dieu est donc éternelle et n’est pas soumise à la mort. Le corps, matériel, plus éloigné comme la terre, subit les dures lois de la mortalité et de la non permanence. On peut donc retenir que ce qui est proche de Dieu est immortel et ce qui est éloigné ne l’est pas. L’Homme est donc un dualisme en lui-même, à la fois éternel par l’âme et soumis au devenir et à la mort par le corps. De tout cela nous apprenons qu’il n’y a pas de véritable séparation entre les éléments du réel mais, comme dit plus haut, il y a une sympathie entre eux, un lien qui les fait s’imbriquer les uns dans les autres, Dieu dans le Monde, le Monde dans l’Homme, et réciproquement. L’essence de Dieu est en toute chose et la morphologie du monde est à l’image de la morphologie de l’humanité. Par ailleurs, à chaque espèce peuplant la terre est assignée un espace précis. Les poissons vivent dans l’eau, les oiseaux dans le ciel et le bétail sur les continents, etc. L’Homme a pourtant une double capacité que lui offre son âme. Comme nous l’avons dit elle est éternelle, autrement dit, elle transcende le temps. Elle est capable d’agir de la même manière avec l’espace. C’est d’ailleurs un entraînement auquel doit se soumettre le disciple hermétique, formant son esprit à se projeter ailleurs, dans un autre lieu non comme s’il était ici et son intellect là-bas mais par une extension de ce dernier, englobant la totalité du monde, de sorte qu’il n’existe plus réellement d’ici et de là-bas mais un seul tout.

Hermès Trismégiste, personnage mythique de l’Antiquité gréco-égyptienne,
auquel a été attribué l’ensemble des textes appelés Hermetica.

L’intérêt est donc d’apprendre à dépasser les limites du monde pour rejoindre l’intelligible. Dépasser l’illusion de la matière finie pour s’étendre à l’infini. Par conséquent, vaincre les limites relatives de l’espace et du temps est la clé pour transcender la mort elle-même. Il ne s’agit pas pour l’hermétisme de chercher comment ne pas mourir, mais comment étendre l’esprit pour que la mort ne fasse jamais cesser la pensée. Il s’agit donc de vaincre l’ignorance qui cause la peur de la mort plus que la mort elle-même. C’est là que la connaissance joue un rôle fondamental puisqu’elle est le moyen de se détacher de cette peur. Qu’est-ce que cette connaissance ? Il s’agit ni plus ni moins que du chemin que nous avons dessiné dans cette explication. Prendre conscience de cette relation intime entre le Moi, le Monde et Dieu qui conduit à la transcendance de l’existence et donc à l’union au divin. Pour celui qui atteint cet état spirituel, la mort n’est donc pas une fin en soi ni une annihilation de la vie, mais une rupture. L’exemple le plus concret de cette expérience est la naissance. Lorsque le bébé voit le jour, l’accouchement fait office de passage du monde matriciel, dont il n’aura plus aucun souvenir, à ce monde ci. Toutefois, cet oubli n’est pas une ignorance comme le précise d’ailleurs Jean-Pierre Mahé puisque dans le ventre de sa mère l’enfant se développe et se forme, de même cette vie est un développement qui doit préparer l’individu à cette rencontre avec le Tout.

En fin de compte, contrairement à l’épicurisme, les Hermétistes croient en une vie après la mort, mais, comme eux, il ne faut pas craindre la finalité de cette existence physique et le plus important est de se détacher de la peur qu’elle engendre par la connaissance. On pourrait y voir un lien avec les religions comme le Judaïsme ou le Christianisme mais, bien qu’il y ait eu des liens entre ces différents courants, l’Hermétisme exclu toute idée messianique. Comme l’a montré notre réflexion sur l’âme humaine, la rédemption ne peut au contraire venir que de la connaissance, et est donc immanente.


[1] Épicure, Lettre à Ménécée [122].

[2] Idem. [126].

[3] Hermès Trismégiste, Paralipoménès, Codex VI de Nag Hammadi, trad. fr. et introduction Jean-Pierre Mahé, Éd. Les Belles Lettres, Paris, 2019. p. LXXVIII.

[4] Idem., p.CXXV.

[5] Idem., p.CXXVI.

 

Alban Alloix

Alban Alloix a suivi des études de philosophie à Grenoble, et est actuellement doctorant («Le problème du Mal chez Philon d’Alexandrie»). Il étudie tout particulièrement la philosophie antique et l’histoire des religions, et a animé des ateliers en collège et lycée sur les questions liées à la laïcité.

 

 

Commentaires

Bonjour,

Votre analyse est solide, mais vous ne parlez pas du vieux fantasme de l’immortalité matérialisée de l’homme.

Cet homme moderne n’est -il pas en passe de devenir dieu en personne et en capacité de pas mourir ?

par philo'ofser - le 5 janvier, 2024



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