André Stanguennec
Agrégé et docteur d’Etat, André Stanguennec est professeur émérite de Philosophie à l’Université de Nantes, où il a enseigné de 1969 à 2007 et appartient au Centre CAPHI. Président de la Société nantaise de Philosophie, spécialiste de l’idéalisme allemand et penseur d’une herméneutique contemporaine, il a dernièrement publié Novalis-Mallarmé. Une confrontation (Éd. Honoré Champion, 2020).
Nous sommes heureux de vous informer de la parution de l'ouvrage "Érasme, Goya, Lewis : folies de moines - Philosophie, politique, esthétique" de Monsieur le Professeur émérite André Stanguennec, aux Éditions Honoré Champion.
Dumézil, les Centaures et le problème du non-Ordre
ÉTUDE : On connaît souvent de Georges Dumézil les trois fonctions de l'ordre social, magico-religieuse et juridique ; guerrière ; productive. À sa suite, certains auteurs ont pu imaginer une quatrième fonction paradoxale, celle du non-ordre, qu'interroge justement le métaphysicien André Stanguennec dans ce texte. Partant de l'étude réalisée par Dumézil lui-même sur la figure mythologique des Centaures, le professeur émérite de l'université de Nantes réalise une grande fresque philosophique - au sens propre, puisqu'il l'agrémente de ses propres dessins - pour finir par se demander si l'époque contemporaine ne se caractérise pas par trois fonctions de non-ordre que seraient la terrorisme politico-religieux (djihadisme), le totalitarisme guerrier-militaire (nazisme) et le libéralisme producteur-consommateur (néo-libéralisme «sauvage»), chacune répondant par son objet aux trois fonctions d'ordre de Dumézil.
Trois paradoxes philosophiques de la peinture
ANALYSE : Nombre de philosophes, notamment en phénoménologie, se sont intéressés à ce que la peinture pouvait nous apprendre de notre manière de nous représenter le monde. Dans leur sillage, le professeur André Stanguennec, métaphysicien reconnu qui pratique lui-même la peinture, met en lumière trois façons erronées (et pour cela intéressantes) de considérer cet art. Pour lui, le philosophe et le peintre partagent une démarche semblable.
De la ligne gracieuse à la grâce divine : la conception du dessin de Félix Ravaisson
ANALYSE : Félix Ravaisson, l’un des grands philosophes spiritualistes français du XIXe siècle, subit l’influence directe du philosophe allemand Schelling, qu’il connut de près, et devint l’un des maîtres directs de Bergson. Le professeur André Stanguennec se propose ici de nous faire (re)découvrir la pensée de celui qui fut aussi un peintre amateur talentueux et remarqué, ainsi que l’auteur d'articles sur l’enseignement du dessin, empreints, à travers une conception de la «ligne flexueuse» et «gracieuse», d’une métaphysique où la grâce divine donne au monde l’harmonie de ses formes.
La conversion monothéiste de «Pandora». Essai sur le film d’Albert Lewin
CINEMA : Toute interprétation philosophique du film Pandora de Lewin (1951) se heurte au paradoxe d’une fusion entre un mythe grec polythéiste et une légende européenne du 17e siècle réformé et puritain. André Stanguennec, professeur émérite de Philosophie à l'Université de Nantes, propose une hypothèse fictive mais conceptuellement rigoureuse, celle d'une conversion monothéiste de Pandora.
Foi, croyance et dialectique du sens
ANALYSE : Comme tous les autres animaux, nous percevons un monde et avons foi en son existence. Mais qu'est-ce qui nous garantit que le monde réel correspond bien au monde perçu, et comment articuler ces "deux mondes" l'un avec l'autre ?