Martin Steffens
Spécialiste de Simone Weil, de Léon Bloy et de Léon Chestov, agrégé de philosophie, Martin Steffens est professeur en hypokhâgne et en khâgne au lycée Georges de la Tour à Metz. Il a notamment publié Petit traité de la joie, consentir à la vie (Éd. Salvator, 2011), Rien de ce qui est inhumain ne m’est étranger (Éd. Points, 2016) et L’éternité reçue (Éd. Desclée De Brouwer, 2017).
ANALYSE : Lapsus révélateur peut-être... à l'heure du Covid-19, la distanciation physique devient bel et bien distanciation sociale. Dans une belle variation philosophique et artistique, Martin Steffens défend brillamment l'idée que l'on n'entre jamais en relation sans prendre un risque.
Le paradoxe de l’attention
UN MOT, UN PARADOXE : Chaque mois pendant six mois, iPhilo publiera une entrée du très beau Dictionnaire paradoxal de la philosophie. Après les thèmes de la consolation, de l'oubli et du désir, voici une réflexion philosophique sur l'attention.
La consolation, rendre raison du mal
UN MOT, UN PARADOXE : Chaque mois pendant six mois, iPhilo publiera une entrée du "Dictionnaire paradoxal de la philosophie", un très beau livre paru cette année.
Pornographie : le mal tire à bout portant
TRIBUNE : Ce spécialiste de Simone Weil critique la pornographie, dont le ressort serait "l'impatience du bien". Elle "nous prend au jeu d’un désir trop fort pour patienter au seuil de l’autre".
L’homme n’est pas un crabe : réflexions sur la vie et la mort
ANALYSE : "La vie découvre, par sa finitude, une beauté plus grande qu’elle", selon Martin Steffens. Pour le philosophe, qui vient de publier L'Éternité reçue, les épreuves de l'existence sont certes comme des "petites morts", mais elles ouvrent la vie à plus qu’elle-même, à une sorte de "grande vie".